Politique Eco

Politique & Eco n°390 avec Daniel Dory - Ecoterrorisme : un levier pour la gouvernance mondiale

Publiée le 22/05/2023

L’écoterrorisme ne serait pas "terroriste" parce qu’il est l’œuvre de "gentils écolos"... la réalité est toute autre. Après la chute du mur de Berlin, les écologistes, déjà classés à gauche, ont opéré une mutation avec la promotion des thèmes mondialistes : perte de souveraineté des Etats, destruction des peuples, antiracisme, féminisme, promotion des minorités sexuels... L'écologie politique s'est transformée en "escrologie" subvertive. De la surpopulation, des pollutions, de la destruction des écosystèmes, l’hyperclasse mondialiste et ses relais médiatiques en ont progressivement imposé une interprétation catastrophiste. Conséquence de cela, la frange violente de l’environnementalisme radical, en pleine mutation, s'est engagée dans une dérive illégaliste. Qui sont ses acteurs ? Quels actes commettent-ils ? Pourquoi bénéficient-ils d'une certaine tolérance des autorités publiques ? Qui sont leurs soutiens financiers ?

Daniel Dory, docteur en géographie, spécialisé en analyse géopolitique du terrorisme, nous aide à comprendre et à évaluer la menace écoterroriste. Pour l'invité de "Politique & Eco" : "il y a fort à parier qu’un certain nombre de militants finiront par considérer que le sauvetage de la planète demande des actions plus efficaces que le blocage du périphérique parisien...".

Politique & Eco avec Eloïse Benhammou - Dette de la Sécu : Etat-marchés, corruption partout

Publiée le 07/10/2024

Un système ultra-opaque permet aux banques françaises et étrangères de voler chaque jour des milliards aux Français, et cela en toute discrétion, raflant au passage nos cotisations sociales. Eloïse Benhammou, auteur de "Kleptocratie française" nous montre que tout le système social et fiscal français est désormais entre les seules mains du capitalisme financier. La France est totalement soumise à la volonté des grands banquiers qui échappent logiquement à la justice puisqu'elle est rendue par le même Etat contrôlé par les banques !

Aujourd’hui, il n’est question que de la dette, et malgré les fanfaronnades de Bruno Le Maire, la situation est grave, on nous annonce des hausses d’impôts... Mais on ne fait pas assez mention de la dette sociale : environ 850 milliards €. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 annonce un déficit de 10,8 milliards en 2023 qui culminera à 17,2 milliards en 2027. La Sécurité sociale sera donc de nouveau contrainte de se tourner vers les marchés financiers en s’endettant.

Combien la Cades, Caisse d'amortissement de la dette sociale, devra-t-elle prendre sur les marchés ? Et il va falloir payer les banques pour financer la dette sociale (commissions bancaires) et donc les cotisations sociales vont profiter aux banques. Pour 10 milliards € empruntés, la facture s’élève à 20 milliards et ceux qui achèteront cette dette ne sont pas connus volontairement par l’Etat français, un comble !