Politique Eco
Politique & Eco n°412 avec Jean-Louis Harouel : Les mensonges de l'égalité
Avec le communisme, nous avons eu la poursuite de l’égalité par le crime, mais l’égalité social-démocrate est l’ombre portée de ce communisme, l’égalitarisme sans le goulag. La forme la plus visible de cette névrose égalitaire est l’enseignement ravagé par le wokisme qui en est un sous-produit, y compris aux Etats-Unis, où le puritanisme des origines ressortit sous l’égalitarisme. Pour la France, le grand prêtre en fut Bourdieu qui en supprimant la méritocratie républicaine a ruiné l’école de la République par l’abaissement généralisé du niveau. En réalité, cette passion dévorante de l’égalité est une religion qui remonte à très longtemps et qui s’enracine dans le gnosticisme, qui nie le réel humain et le millénarisme qui veut le bonheur sur terre hic et nunc par le moyen de l’égalité. Et c’est ainsi que le relativisme permet d’établir une fausse égalité des civilisations et, à terme, la destruction des peuples blancs par le droit-de-l’hommisme.
Or, c’est dans l’inégalité des conditions économiques que sont nées les grandes œuvres philosophiques artistiques et scientifique de Pythagore à Lavoisier de Phidias à Bourdelle. Et c’est, au final, le progrès technique qui permit de vaincre la pauvreté, la démonstration s’appuie sur l’œuvre magistrale de Jean Fourastié. Ainsi donc, l’inégalité est un outil de civilisation, les seules valeurs qui comptent sont la liberté et la sureté, et pour aujourd’hui, ce qui importe le plus, c’est de voir la réalité derrière l’écran du rêve égalitaire.
Jean-Louis Harouel, agrégé de droit, professeur émérite de l’université Panthéon-Assas, est l'invité de "Politique & Eco" pour son ouvrage "Les mensonges de l'égalité : ce mal qui ronge la France et l'Occident".
Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise
Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.
Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?
Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.
Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.
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