Politique Eco

Politique & Eco n°415 avec Jean-Loup Izambert - Empire US : la 3ème guerre mondiale pour survivre ?

Publiée le 04/12/2023

L'empire américain est une bête (immonde) blessée. Ses 104 000 milliards $ d'endettement total, ses 41,5 millions de citoyens perfusés à l'aide alimentaire et les dernières faillites en chaîne de banques régionales lèvent le voile sur son naufrage. Avant cela, Washington a bâti l'hégémonie de ses sociétés transnationales, avec l'aide du FMI et de la Banque mondiale, en commettant "un bon paquet de massacres" comme l'affirmait l'ancien lieutenant-colonel Ralph Peters. On l'a vu en Yougoslavie, en Irak, en Libye... le tout avec les valeurs démocratiques en bandoulière. L'objectif étant toujours de prendre le contrôle sur les richesses par l'endettement. 

Aujourd'hui, l'Etat profond américain continue son entreprise de prédation en Ukraine, pour diviser l'Europe, avec un pouvoir à sa botte depuis l'Euromaïdan. Un pays présenté en Occident comme une démocratie mais qui censure les médias, persécute les opposants politiques et qui a violé les traités de Minsk en bombardant ses propres ressortissants du Donbass avec des armes occidentales. 

La France ne fait pas exception : les réseaux atlantistes (banquiers, avocats, industriels) ont infiltré l'Etat dès les années 70. Emmanuel Macron, créature de la Rothschild, et ses amis de McKinsey en sont la meilleure illustration. 

Mais attention, une bête blessée est toujours plus dangereuse. Les Etats-Unis sont-ils en train de préparer une ultime confrontation avec la Chine pour sauver la face ? Le nouveau monde que dessinent les BRICS est déjà en passe de d'engloutir l'empire de la mort.

Le journaliste d'investigation indépendant, Jean-Loup Izambert, dénonce les "assassins économiques" de l'empire américain dans un ouvrage qui fera date : "Les destructeurs - US Imperium : la fin" publié chez Jean-Cyrille Godefroy.

 

Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise

Publiée le 14/07/2025

Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.

Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?

Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.

Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.