Politique Eco
Politique & Eco n°417 avec Stanislas Berton - Le monde en 2024 : vers un ordre multipolaire ?
"Nous vivons des changements tels qu'il n'en arrive qu'une fois par siècle". Cette déclaration du président chinois adressée à son homologue russe laisse libre cours à toutes les interprétations, pour le meilleur et pour le pire. Quel sort nous réservent les puissants ? A quoi ressemblera notre monde en 2024 ? Quelles sont les grandes tendances qui se dégagent ? Le bloc russo-chinois a en tout cas sonné la fin de la récréation : la dédollarisation déjà engagée va se poursuivre avec toujours plus de nouveaux partenaires. De son côté, l'empire américain et ses alliés ont pris du plomb dans l'aile n'agissent plus de manière rationelle. Si le Congrès américain, exsangue, a refusé l’aide financière à l’Ukraine de Zelensky pour continuer la guerre, il semble que la Chine soit la nouvelle cible : Taïwan concentre toutes les attentions.
Quoiqu'il en soit, l'année 2024 sera l'année d'une montée en puissance des monnaies numériques de banques centrales, dernière lubie des tenants de la société de surveillance. De Washington à Pékin, en passant par Moscou et Francfort, tous s'y mettent. Le clivage mondialistes/patriotes est-il toujours d'actualité ? L'analyste économique, Stanislas Berton, analyse les forces en présence et dresse un panorama complet pour l'année 2024. La France saura-t-elle retrouver sa puissance d'équilibre ? Réponse dans ce numéro de "Politique & Eco" !
Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise
Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.
Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?
Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.
Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.
Connexion
Afin d'utiliser cette fonctionnalité, vous devez vous connecter :