Politique Eco

Politique & Eco n°439 avec Jacques-Marie Moranne - Climat et CO2 : décryptage d’une manipulation

Publiée le 03/06/2024

On a transformé un optimum climatique, c'est-à-dire le réchauffement cyclique du climat, profitable à l’humanité, en catastrophe coûteuse qui va mobiliser des milliards en pure perte. A-t-on vu une aussi massive prise en charge de l'économie depuis les grandes dictatures du XXème siècle ? Revoici le Gosplan, l’organisme soviétique chargé de la planification.

Avec son ouvrage "Climat et CO2 : décryptage d'une manipulation", Jacques-Marie Moranne, ingénieur centralien, ancien alarmiste converti au réalisme, démonte un à un les arguments qui président à l'alarmisme ambiant sur la base du bon sens et des observations officielles. Les bienfaits du CO2 dépassent largement ses inconvénients. Et tout l'alarmisme ne repose finalement que sur des "Modèles" qui n'ont aucune crédibilité pour prévoir le climat dans 75 ans. Jacques-Marie Moranne démontre que la théorie médiatisée de l'effet de serre n’est pas fondée scientifiquement et que le doublement de concentration du CO2 ne saurait augmenter la température de plus d'une fraction de degré °C. Il faut donc chercher ailleurs les causes du réchauffement actuel et, de ceux comparables, qui l'ont précédé. Ce à quoi le GIEC se refuse. Le réchauffement minoéen, puis celui de l’empire romain, celui du Moyen-âge qui permit la construction des cathédrales et enfin le nôtre est un bienfait pour la végétation et l’alimentation des hommes.

La transition énergétique, qui doit conduire au Net Zéro Carbone pour 2050 est une utopie ruineuse, et la France n'a rien à y gagner et tout à y perdre. Une stratégie d'adaptation, plus pragmatique, serait infiniment moins coûteuse et plus efficace. En réalité, il y a derrière l’impératif de la décarbonation, une volonté de contrôle social.

Politique & Eco - Jacques Sapir : La Russie au bout du modèle Poutine ?

Publiée le 07/07/2025

Un ralentissement de l’économie russe ? Le président Poutine a lui-même reconnu une tendance baissière de l’activité de son pays. Les faits sont là : 1,5% de croissance au 1er trimestre 2025 contre 4,5% au trimestre précédent. Maxim Oreshkin, principal conseiller économique de Vladimir Poutine, évoque un épuisement du modèle national, malgré un taux de chômage au plus bas à 2,3%... Entre volonté de croissance, demande d’investissements et politique monétaire de la Banque centrale, un débat fondamental s’installe au sein des dirigeants russes.

L'économiste Jacques Sapir, membre de l’Académie des sciences de Russie, est l'invité de "Politique & Eco" pour répondre aux grands enjeux de l'économie russe de l'après-guerre :

- Comment expliquer le ralentissement de l'activité économique russe ? 

- Comment la Banque centrale de Russie va-t-elle gérer son taux directeur pour répondre à la demande d'investissements ? 

- Quels scénarios de fin de guerre peut-on imaginer avec la fin des livraisons d'armes de Donald Trump à l'Ukraine ? 

- Comment la ligne de front évolue-t-elle ? 

- Quel avenir attend le président Zelensky ?

A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Pouvoir d’achat et bien-être : les grands oubliés de la politique".  

Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora

Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici : https://bit.ly/45Jhlnd