Politique Eco

Politique & Eco n°213 : L’éternelle truanderie capitaliste

Publiée le 29/04/2019
Olivier Pichon et Pierre Bergereault reçoivent Jean-François Bouchard, consultant international pour les grandes institutions financières : banques centrales, FMI, Banque Mondiale. Son Livre : L'éternelle truanderie capitaliste, éditeur : Max Milo 2019

1) Le nouveau visage de la dictature capitaliste

- Petits et puissants - 1 Milliard d'hommes dans la prospérité - Les riches et les pauvres ceux qui profitent de la mondialisation - La classe moyenne à la peine - Absence de cadre de sanction - Convergence d'intérêts : revolving doors : les allers-retours pouvoir / Banques - Deux secrétaires d'Etat sur trois aux USA issus de Goldman Sachs - TINA/There is no alternative ! - Le cas du Venezuela, de l'Argentine - Comment s'appauvrir par la rente - Afrique : les pays qui réussissent pourtant dépourvus de ressources - La Grèce, chargée de subventions et appauvrie par elles - L'économie financière domine la politique, un banquier ne défendra jamais l'intérêt général - Lloyd Blanfein :"Je fais le travail de DIEU"

2) Capitalisme sans frontières

- Lehman Brothers exécutée par Goldman Sachs - Rothschild et la France - La banque Espirito Santo au Portugal - BNP Paribas, première banque européenne, sa taille de bilan est supérieure au PIB français - Too big to fail or to save - UBS et la Suicce le double de son PIB - Jefferson, troisième président des États-Unis : les banques et le peuple américain - Premier créancier de l'Amérique, la Chine : on ne tue pas son créancier ! - Monnaies et marchés, si les marchés veulent abattre un pays, il le peuvent - Le cas du rouble - Quand la finance ne va plus à l'investissement - Qu'est-ce que le trading à haute fréquence ? - Le cas Soros et la livre britannique

3) Qui veut (et qui peut) juger et réformer le capitalisme mondial ?

- Que peut faire la justice ? - Un cadre juridique qui n'existe pas, le seul juge, le marché - Les amendes aux banques, le cas BNP - Les fonds vautours l'exemple d'Elliot - La légende de la dette - Ces dettes qui ne furent jamais payées, le cas de l'Allemagne. - Quel est le bon niveau d'endettement ? - La dette japonaise - La dette française : no problem ? - Quelques figures peu sympathiques de traders de haut vol - Les économistes improbables prédicateurs - Le payeur ultime, le contribuable ! - 10% du PIB européen en 2008 pour sauver les banques

Conclusion : Postface la grande et belle figure de Kondratiev

Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise

Publiée le 14/07/2025

Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.

Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?

Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.

Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.