Politique Eco
Politique-Eco n°238 avec Bruno Racouchot - Brésil : mythes et désinformation sur la 8ème puissance mondiale
1) Un grand pays mal connu des Français
- 15 fois la France, huitième puissance mondiale - Pays jeune, dynamique et fortement résiliant - Un taux record d’homicides (31/100 000) - 28 octobre 2018 : élection de Bolsonaro, non un basculement idéologique mais le rejet de la corruption et de la criminalité - Gauche et droite confondues dans le même opprobre - Une géographie de la violence, quartiers et Etats - Le soutien des militaires, les plus respectueux de la Constitution mais attachés à la souveraineté brésilienne - Une constitution sociale et fédérale mais rien de prévu pour la sécurité - Sergio Moro, ministre de la justice et ancien juge anti-criminalité : le commencement de la fin du cauchemar - Les images du Brésil vues de France : confusion et ignorance - La part volée par la corruption, estimée à près de 6% du PIB2) La corruption politique
- L’opération Lava Jato : l’équipe Lula incriminée - Lula, chef d’organisation criminelle - Les trois étages de la criminalité comme dans l’Enfer de Dante - Le patriotisme populaire révolté contre la trahison des élites - Relations incestueuses entre les factions criminelles et la classe politique - Tuer ou être tué, autorisation de riposte des policiers - Baisse de la criminalité et des attaques de camions, - 25% depuis un an ! - Santé, infrastructures pénalisées par la corruption - Essai d’explication culturelle de la violence au Brésil - La culture de la ruse "jetinho" - Une grande figure du brésil au XIXème siècle : Don Pedro II qui a permis le décollage économique du pays - La France, jusqu’aux années 50 du XXème siècle a joué un rôle important au Brésil - Aujourd’hui, la France est le premier employeur privé du Brésil, mais un nain politique du fait d’une classe politique française qui ignore tout du pays3) Les périphéries, l’Amazonie, l’environnement, les Indiens
- Une frontière avec l’Europe, la Guyane (plus de 700 Km) - Mercosur et UE - Le pont sur l’Oyapock - Les maladresses françaises : la déclaration de Macron sur l’Amazonie à Biarritz - Un capital de sympathie dilapidé par arrogance et ignorance - Un potentiel agroalimentaire colossal - Les espaces en voie de conquêtes, la forêt a plus brûlé sous Lula que Bolsonaro - Le Brésil : 20% des eaux de la planète - Environnement, raison garder, risques et excès mais aussi maîtrise du problème dans un esprit de souveraineté - J-Y Carfantan, un chapitre sur les Indiens et des zones d’habitat Postface de Xavier Rauffer : les leçons à prendre dans l’analyse des réseaux criminelsPolitique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise
Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.
Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?
Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.
Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.
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