Politique Eco
Politique & Eco n°245 avec P. Jovanovic - Banques : le grand sauvetage continue - Assurance vie : le naufrage commence
1) Encore et toujours des nouvelles de nos amis les banques et fonds spéculatifs
- Quand la Banque Postale veut racheter les agences HSBC, elle avait déjà essayé pour la Monte Paschi - Le gouverneur de la Banque de France avale son chapeau en n’excluant pas les taux négatifs en France. En septembre, il disait le contraire... - Les injections de liquidités continuent au profit des banques pour éviter la faillite, (source J-P Chevallier reçu dans Politique & Eco) - La Société Générale continue à vendre les bijoux de famille : vente de SG Finans, société de crédit scandinave à Nordea Bank (600 millions d’euros) - Encore une banque dépréciée par sa société mère, (Crédit Agricole) LCL achetée en 2003 - En Suisse, UBS taxe les dépôts en raison des taux négatifs ! - Une mesure de la crise financière parmi d’autres : le Sud-Africain De Beers baisse le prix du diamant, réjouissez-vous mesdames ! - En France, on ne peut plus acheter de bons du trésor, en Angleterre c’est toujours possible. Cette possibilité étant en France réservée aux banques, adieu les placements de "père de famille", pardon de "parent 1" ! - Albion détentrice du Libor nous réserve une grande surprise (source Eloïse Benhammou)2) Assurances "vides", or, cash, BlackRock : que des bonnes nouvelles !
- Nos impôts pour sauver les assureurs vie, Bercy vient au secours des assurances plombées par les taux négatifs - Le lingot papier, une arnaque dangereuse : Un lingot pour des millions d’or papier, JPMorgan à la manœuvre avec son trader : un effet John Law ! - La Fed rachète les bons du trésor pour donner de la liquidité aux banques en manque de cash afin d’éviter l’explosion de Wall Street - Le cash de plus en plus restreint, en hollande les DAB sont fermés la nuit - In vivo, les banques continuent de restreindre le cash en France et retarde les paiements des virements et des chèques, témoignage des lecteurs et auditeurs - Fausse monnaie : selon Bloomberg - "And richer they were at the start of the year, the richer they got" - (De riches qu’ils étaient au début de l’année, les riches le sont plus encore) - Aux USA :"The richest 0,1% control a bigger share of the pie than any time since 1929". En français le pâté (pie) devient le gâteau ! - BlackRock n’roll : ça roule en effet pour BlackRock France. Son président (J-F Cirelli), vient d’accéder au rang d’officier de la légion d’honneurPolitique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise
Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.
Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?
Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.
Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.
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