Politique Eco
Politique & Eco n°246 - Retraites, un grand absent du débat : le financement
1) Comprendre le financement des retraites
(Evocation de la mémoire de Georges Lane intervenant de Politique & Eco décédé à Noël. RIP) - Une arnaque sociale depuis 20 ans - 1996 : Alain Juppé recule devant les grèves mais fait entrer la finance internationale dans le financement de la Sécurité Sociale - Contreparties : l’augmentation des cotisations - Plus de 40 régimes différents, faut-il n’en faire qu’un seul ? - Le cas exemplaire du RSI. Excédentaire mais injuste et illégal - Le mythe de l’égalité - Les autres régimes excédentaires - Spécificité française : le régime que tout le monde nous envie mais que personne n’imite - Déficit réel ou artificiel ? - Les comptes, un système de placement parmi les plus importants sur le plan international - Un budget supérieur à celui de l’Etat - Un viol de la règle selon laquelle l’Etat ne peut financer par l’emprunt que les investissements et non le fonctionnement - Paradoxe des régimes spéciaux de retraite qui, en défendant le statu quo, soutiennent la finance internationale2) Dette sociale et dette publique
- Un gros tiers du PIB - Le système est-il performant, de plus en plus d’injustices ? - Cotisations élevées pour petites retraites - Le problème informatique, on ne passe pas facilement d’un régime à l’autre : l’exemple du RSI, la paie des militaires, le système à points - Une logique d’un système qui peut durer quel que soit l’exécutif - Fusion impôts/sécurité sociale, exemple la CSG - Sterdyniak : il n’y a pas dette ! - A quoi sert la CADES, destinée à s’éteindre en 2024 ? - Les régimes excédentaires et les régimes déficitaires : explications - Le grave problème du Libor et le risque de remontée des taux - Le parlement vote le budget social mais ne contrôle pas les dettes de la CADES - Aucune poursuite pénale pour des placements sans contrôle3) Comment sortir du système ?
- Un système à la limite criminel - Promoteur de pauvreté et de détresse sociale - Remettre en cause le monopole ? - Un système d’extorsion - Moins d’opacité sur les financements internationaux - Un système modulable : le choix de la liberté - Le système peut s’effondrer, agir avant le pire : en cas de crise financière, les régimes de retraites seraient gravement impactés - Toujours le Libor que va décider Londres après le scandale des manipulations du taux, impact sur la dette sociale française - Evocation des solutions de Claude Reichman. La loi votée pour interdire de quitter le régime - L’attachement des Français à ce qu’ils croient être le système hérité de 45 et du CNR - Une réforme est nécessaire mais pas celle de Macron - La question de l’équilibre démographique - Des immigrés pour financer les retraites ? - La paix sociale en grand dangerPolitique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise
Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.
Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?
Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.
Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.
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