Politique Eco

Politique & Eco n°253 - Bourses : krach ou respiration, faut-il garder confiance dans les marchés ?

Publiée le 09/03/2020
Bourses, Corona, turbulences en tous genres. Olivier Pichon reçoit Éric Doutrebente, président de la Financière Tiepolo.

1. Les antidotes d’une situation anxiogène

- Un métier patrimonial étayé sur la confiance, le long terme et l’absence d’intermédiaires commerciaux - Une équipe au service de plus de 2 000 clients - Tout a toujours très mal marché, nécessité de s’extraire du court terme et de la conjoncture régulièrement anxiogène - Le choix des entreprises, une exigence forte pour échapper à l’irrationnel et à la volatilité - Bourses : correction ou respiration ? - Les secteurs pénalisés, le Vix l’indice de la peur ! - Problème sur le CAC, un incontestable ralentissement de l’économie mondiale - Le profit warning d’Apple, de la Chine à l’Italie et à la France - Action des banques centrales bénéfiques ? Les banques à la peine

2. Un début d’année difficile

- Evolution des taux depuis 1960, graphique - Les banques centrales en action concertée - Les marges bancaires augmentent ! - L’optimisme est une affaire de long terme - Le luxe se porte bien : tout pour les riches ? - Le problème des sous performances des valeurs moyennes. (Small Caps) - Collecte permanente des informations sur les sociétés - Pourquoi les valeurs moyennes doivent être néanmoins recherchées (stratégie interne, entreprises familiales, peu de changements) - Elles ont une croissance organique, c'est-à-dire interne - Cas des grandes valeurs LVMH et le rachat de Tiffany - Peter Lynch : comment gagner en bourse

3. Pépites et visibilité

- La question de l’or, stérilité en termes de rendement, à écarter - Exemples de pépites, Somfy, "l’or gris" (maisons de retraite) - Ce qu’il faut penser du secteur de l’énergie : Total non, Rubis oui - La baisse de la production industrielle en Chine et de la consommation pétrolière - Analyses de performances d’un PEA - L’objectif de la Financière Tiepolo : doubler le capital des clients tous les dix ans - Dimension conseil de la Financière Tiepolo, fiscalité loi de finance, nouvelles conditions pour les dons aux associations - L’assurance vie est-elle condamnée par les taux bas ? Réponse négative - Les unités de comptes, la fiscalité, une attractivité pour l’AV qui se maintient au vu des capitaux engagés par les Français - Une nouvelle activité de la financière Tiepolo : les associations sans but lucratif

Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise

Publiée le 14/07/2025

Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.

Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?

Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.

Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.