Politique Eco
Politique & Eco n°308 avec Bruno Lemaire : La tyrannie du "quoi qu'il en coûte"
1) Les méfaits d’une économie sans frontières
- Le management (que l’invité a enseigné) n’est rien si l’on ne prend pas en compte les frontières, les peuples, les enracinements - La mondialisation du rêve au cauchemar - Ce qui était bon pour Général Motors était jadis bon pour l’Amérique, ce qui aujourd’hui est bon pour Apple est bon pour... Apple - Le client roi contre le citoyen chômeur : l’impasse - La rencontre des "vrais gens", les Gilets Jaunes, comme un chemin de Damas - Dignité du travail et revenu minimum de dignité2) Une tyrannie qui se cache à peine
- L’échange inégal et le protectionnisme : des leçons mal apprises - Le bonheur des élites et des cacahouètes pour les autres : le funeste Attali, symbole de la mondialisation - La tyrannie des banques et des marchés - En dépit du quoiqu’il en coûte, l’Etat et l’UE ne nous protègent pas - L’euro contre l’industrie française, 20 ans de désindustrialisation - Fabriquer de l’argent au lieu de fabriquer des produits - L’économie française à la remorque de l’Allemagne3) Sauver la France du naufrage
- Un protectionnisme raisonné - Une banque au service de la France - Redonner leur chance aux territoires par un aménagement raisonné et dynamique - La reine de toutes les batailles économiques : la politique monétaire entre les mains de la BCE et des marchés financiers, avec la bénédiction de Bruxelles - Proposition : banques commerciales et Banque de France, une coopération volontariste sur la fourniture de monnaie à l’économie française en direction de l’économie réelle - Seul moyen de bloquer l’augmentation des dettes et des déficits publicsPolitique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise
Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.
Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?
Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.
Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.
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