Politique Eco

Politique & Eco n°308 avec Bruno Lemaire : La tyrannie du "quoi qu'il en coûte"

Publiée le 19/07/2021
Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Bruno Lemaire, mathématicien, docteur ès sciences en économie, ancien doyen associé d’HEC, membre de la commission économique du PS puis conseiller de Marine Le Pen jusqu’en 2014.

1) Les méfaits d’une économie sans frontières

- Le management (que l’invité a enseigné) n’est rien si l’on ne prend pas en compte les frontières, les peuples, les enracinements - La mondialisation du rêve au cauchemar - Ce qui était bon pour Général Motors était jadis bon pour l’Amérique, ce qui aujourd’hui est bon pour Apple est bon pour... Apple - Le client roi contre le citoyen chômeur : l’impasse - La rencontre des "vrais gens", les Gilets Jaunes, comme un chemin de Damas - Dignité du travail et revenu minimum de dignité

2) Une tyrannie qui se cache à peine

- L’échange inégal et le protectionnisme : des leçons mal apprises - Le bonheur des élites et des cacahouètes pour les autres : le funeste Attali, symbole de la mondialisation - La tyrannie des banques et des marchés - En dépit du quoiqu’il en coûte, l’Etat et l’UE ne nous protègent pas - L’euro contre l’industrie française, 20 ans de désindustrialisation - Fabriquer de l’argent au lieu de fabriquer des produits - L’économie française à la remorque de l’Allemagne

3) Sauver la France du naufrage

- Un protectionnisme raisonné - Une banque au service de la France - Redonner leur chance aux territoires par un aménagement raisonné et dynamique - La reine de toutes les batailles économiques : la politique monétaire entre les mains de la BCE et des marchés financiers, avec la bénédiction de Bruxelles - Proposition : banques commerciales et Banque de France, une coopération volontariste sur la fourniture de monnaie à l’économie française en direction de l’économie réelle - Seul moyen de bloquer l’augmentation des dettes et des déficits publics

Défense européenne : l'arme anti-Poutine ? - Politique & Eco avec Tom Benoit

Publiée le 23/12/2024

Vieux serpent de mer, la Défense européenne va-t-elle enfin voir le jour ? A la faveur de la guerre en Ukraine et de l'élection de Donald Trump, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a décrété que l'UE devait investir 500 milliards d'euros au cours de la prochaine décennie pour renforcer sa Défense. Le 19 novembre à Varsovie, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la Grande-Bretagne se sont prononcées en faveur d’un système d’emprunt collectif à l’échelle européenne. Enfin, le projet de défense européenne s’est concrétisé le 1er décembre dernier avec la création du poste de commissaire à la Défense. Et c’est l’ancien premier ministre lituanien Andrius Kubilius, qui devra s’occuper de mener à bien cette initiative. Son ordre de mission : "Aider l’Europe à se préparer aux éventualités militaires les plus extrêmes. C’est-à-dire se préparer à l’éventualité d’une agression russe contre les Etats membres de l’UE. Nous devons donc dépenser plus, dépenser mieux, dépenser ensemble et dépenser européen". Cette Europe de la Défense est-elle une arme anti-Poutine ? Comment Ursula von der Leyen, ancienne ministre allemande de la Défense entre 2013 et 2019, va-t-elle gérer les milliards pour une industrie de l'armement qu'elle connait bien ? 

Tom Benoit, entrepreneur et directeur de Géostratégie Magazine, évoque la façon dont l'épargne des Européens va être utilisée pour lancer ce Plan Marshall de la Défense et donne les grandes tendances des marchés pour 2025... 

A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "Vers un gouvernement entièrement Macronisé ?".

Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.

Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici.