Politique Eco

Politique & Eco n°351 avec Joseph Thouvenel - Ni veau d’or ni lutte des classes !

Publiée le 11/07/2022
Olivier Pichon reçoit Joseph Thouvenel, syndicaliste CFTC et directeur de la rédaction de « Capital social ». La presse papier est en crise et Joseph Thouvenel et son équipe se lancent avec courage dans l’aventure de la réflexion sur la question sociale avec la parution du magazine « Capital social ». On avait cru avec la mondialisation heureuse que la prospérité et le marché résoudraient le problème social, il n’en a rien été et le fossé se creuse entre les classes qui en ont bénéficié et les classes populaires et moyennes qui en subissent les effets ravageurs. La crise des Gilets jaunes en a été le premier signal, en attendant d’autres crises sociales possibles. Nulle force politique ou financière ne l’accompagnent et, pour Joseph Thouvenel, la revue « Capital social » ne se reconnait ni dans la course effrénée au toujours plus de profit, antichambre de l’enfer consumériste, ni dans la détestation de classes, succursale de violence et de fanatisme. L’équipe se revendique clairement héritière d’une civilisation qui a su souvent allier progrès technique et développement intellectuel. Outre les articles de Pierre-Yves Gomez professeur à l’EM Lyon : « Le capitalisme a-t-il encore un avenir ? » de Daniel Hervouët sur la création de richesses, figure un dossier très documenté sur le travail du dimanche, son histoire et sa mise en application. Un certain nombre de mythes seront ainsi démentis, et il apparait que la révolution bourgeoise avec la loi Le Chapelier s’est montrée particulièrement antisociale jusqu’à l’intervention des catholiques sociaux sur le travail des enfants (1841) et la loi sur le repos dominical de 1906 véritablement appliquée qu’à partir de 1923 grâce au syndicat chrétien (CFTC). On y découvrira aussi comment les préfets eux-mêmes ne respectent pas la loi, un dossier à charge contre les représentants de l’Etat qui porte lui-même la responsabilité du viol de la loi. Des articles pour se défendre (contrats de travail tribunaux de commerce) et défendre la famille avec les associations familiales. Des reportages sur d’originales entreprises, généralement familiales, viennent compléter une revue riche et passionnante. Elle s’agrémente de surcroit de dossiers culturels et de découvertes locales comme le charmant village breton Doëlan. Une revue trimestrielle à lire et faire lire pour le prix de 56 euros les 8 numéros ).

Politique & Eco avec François Dubois – "Captionem" : les expérimentations de l’Etat profond

Publiée le 14/04/2025

François Dubois est un ancien militaire de la Gendarmerie nationale, officier de police judiciaire, instructeur et formateur de formateurs au sein des écoles de gendarmerie. Après avoir été évincé de l’Education nationale en raison de ses prises de positions, il est aujourd’hui vice-président de l’association « Profession Gendarme » dont le site internet réalise plus de dix millions de vues par an. Passionné par l’étude des grands mouvements sociétaux, historiques et géopolitiques, il s’est spécialisé dans l’analyse des méthodes de gouvernance et d’ingénierie sociale. Auteur engagé, il a publié deux ouvrages percutants et profondément réflexifs : "Alice au pays de Lucifer" (KA Éditions) et "Captionem" (The Book Edition). 

CAPTIONEM : Une cité, une technologie, un totalitarisme François Dubois, avec talent, prolonge, par son roman, Huxley et Orwell. Le terme captionem est l’accusatif singulier du nom féminin captio en latin, que l’on peut traduire en français par piège, duperie, tromperie, ou encore sophisme. Mystérieusement traquée par des assassins, une jeune femme trouve par hasard refuge dans une ville surgie de nulle part : Captionem. Mais ce sanctuaire n’est qu’un mirage. Cette cité-laboratoire, dissimulée aux yeux du monde, est le terrain d’expérimentation de l’État profond, où s’affinent dans l’ombre les méthodes de gouvernance de demain. Ici, intelligence artificielle et dématérialisation intégrale orchestrent un contrôle absolu, réduisant chaque habitant à un rouage d’un totalitarisme invisible. L’exilée comprend bientôt que son salut n’était qu’une illusion et qu’elle est désormais prisonnière. Piégée dans ce cauchemar où tout n’est que surveillance, une question la hante : comment échapper à ce monde dystopique ? 

A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "Trump et les marchés : une confiance brisée". Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora. Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici.