Politique Eco

Politique et Éco n°229 avec Pierre Jovanovic : Un TSUNAMI de fausse monnaie !

Publiée le 23/09/2019
Pierre Jovanovic et Olivier Pichon explorent les conséquences destructrices de l’assouplissement monétaire par les banques centrales (BCE - FED)

1) Le modèle économique des banques de dépôt en voie de destruction accélérée

- Paradoxe explicable, le déversement de liquidités ne suffit plus à pallier la perte de liquidité interbancaire. - La FED a déversé plus de 100 milliards en urgence au profit des banques en panne de liquidités. - Europe, non seulement les clients payent des impôts, mais en plus la banque va les taxer sur leurs dépôts, un impôt déguisé de la BCE qu'on pourrait appeler la taxe "planche à billets". - Les riches vont pleurer, la BCE lance la planche à billets : 20 milliards d'euros ! - Les emprunts à 100 ans ! - Mario Draghi, gouverneur de la BCE, juste avant de rendre son tablier, a donné une conférence la semaine passée et expliqué à quel point il est fier de son action depuis presque 10 ans à la tête du monstre de Francfort. La presse allemande ne l'a pas épargné, l'appelant le vampire Dracula des économies des Allemands. - HSBC ne tient plus en Europe à cause des taux négatifs et a décidé de vendre ses 250 agences pendant qu'il est encore temps de trouver un pigeon. - Dans une nouvelle série de messages publiés sur Twitter, Donald Trump a souligné que "des taux négatifs permettraient de réduire le coût de la dette pour l'Etat fédéral". - La Banque Postale, en panne de cash, bloque les paiements pendant une journée. - De notre lecteur Norman:"Aujourd'hui, je vais à la Banque Postale et les opérations comptables ou commerciales sont bloquées, personne derrière les guichets et ma paye à près d'une semaine de retard". - A propos de la dette sur PIB par pays : la Russie n'a plus de dette. - Du 17 au 20 septembre 2019 : Notre lecteur a eu raison de nous faire ce rappel :"Dette publique de la Russie : 13,5 % du PIB. Je dis bien : 13,5 % du PIB (Trading Ecomics). Dette : voici la liste des autres pays : Dette publique de l'Espagne : 97,1 % du PIB Dette publique de la France : 98,4 % du PIB Dette publique de la Belgique : 102 % du PIB Dette publique de Chypre : 102,5 % du PIB Dette publique des Etats-Unis : 106,1 % du PIB Dette publique du Portugal : 121,5 % du PIB Dette publique de l'Italie : 132,2 % du PIB Dette publique de la Grèce : 181,1 % du PIB Dette publique du Japon : 238,2 % du PIB - Un risque de banque run ? - Absurdité totale d’une situation bancaire où les banques ne veulent plus des dépôts et font payer leurs clients qui déposent.

2) Déclinaison fatale des taux d’intérêts négatifs

- Témoignages de professionnels et de lecteurs et téléspectateurs. - Privatisation de la sécurité SNCF !!!! - De notre lecteur Guillaume venu au Salon (Nancy) :"Nous sommes 3 000 agents de la police ferroviaire, un corps qui existe depuis longtemps. Eh bien ils veulent nous privatiser dès l'année prochaine". - Assurance vie, cash, virements, bientôt impossibles. - Rappel du livre 777 de Pierre Jovanovic. - Du veau d’or aux toilettes en or volées au musée. - Inflation ou déflation, sainte colère de Pierre Jovanovic! - Monnaies numériques publiques, pensées par la Commission Européenne, nouveau désaccord de Pierre Jovanovic ! - Même les obligations des firmes sont menacées comme celles des Etats. - Les valeurs refuge : Immobilier, block chain. - Tracfin se transforme en Gestapo moderne pour le compte des banques en faillite. Tracfin est en train de devenir une nouvelle entité d'espionnage, en plus de la DGSE, de la DCRI et d'autres entités militaires... tout retrait supérieur à 1 000 euros déclenche automatiquement un signalement chez eux!

Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise

Publiée le 14/07/2025

Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.

Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?

Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.

Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.