Passé Présent

Al-Andalus, du mythe à l'histoire - Passé-Présent #253

Publiée le 01/10/2019
L'Association pour l'Histoire organise son colloque le dimanche 6 octobre 2019 à l'ASIEM, 6 rue Albert de Lapparent, Paris VIIème. De 14h à 18h, de prestigieux invités, hispaniques et français, interviendront sur le thème de l'Espagne musulmane. Dans un entretien avec Anne Sicard, Philippe Conrad, président de l'APH, présente cet événement tout en réagissant face à la lecture de l'histoire médiévale espagnole actuellement dominée par un délit de réalité. Sous le prétexte d'abolir l'antagonisme que fut l'affrontement entre chrétiens et musulmans, remettant même en cause la Reconquista, la bien pensance islamophile tente d'imposer ses vues que réfuteront par un regard lucide, honnête et apaisé les participants du colloque, dont les professeurs et historiens Arnaud Imatz, Serafin Fanjul, Dario Fernandez-Morera, Rafael Sanchez Saus, Marie-Thérèse et Dominique Urvoy. Lénine fonde la IIIème Internationale Encore appelée Komintern, la IIIème Internationale a été fondée il y a 100 ans. Philippe Conrad nous en rappelle les prémices puis les développements, depuis la faillite de la IIème Internationale (1915), jusqu'à la dissolution de sa descendante ordonnée par Staline (1943).

Le Nouveau Passé-Présent avec Laurent Schang - Le baron Ungern, entre vérité et légende

Publiée le 01/01/2025

Dernier général des armées blanches combattant les bolcheviques, fusillé à 35 ans, le baron Ungern est un personnage exceptionnel qui vécut une vie d'aventures. Héros de la Première Guerre mondiale, il parcourra la Mandchourie, la Chine, et se mariera avec une princesse chinoise. Sa Division Asiatique de Cavalerie sera la dernière armée à se battre contre les troupes communistes. Il rêvait de créer une Asie unifiée qui serait en mesure de lutter contre une Europe qu'il jugeait décadente. Il libéra la Mongolie occupée par les troupes chinoises en 1921 et s'empressa de remettre sur le trône le Koutouktou, l'équivalent mongol du Dalaï-Lama. Cependant, en ce qui concerne la personnalité du baron Ungern, la légende a souvent remplacé la vérité historique. On a affirmé qu'il était un être cruel, un fou paranoïaque et sanglant, on lui a attribué une pensée proche du paganisme. En fait, ce n'était pas le baron Ungern qui était fou et sanglant, mais l'époque dans laquelle il vivait. Le baron apparaît, au contraire, comme un individu d'une rare droiture, dénué d'ambitions personnelles, sincère, modéré dans ses actions, cultivé et beaucoup plus humain qu'il ne semble.