Politique Eco

Croissance économique : la fin d’une époque - Politique & Eco avec Guy de La Fortelle

Publiée le 19/04/2021
Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Guy de La Fortelle, économiste, éditeur pour son blog "L’investisseur sans costume" et sa lettre Risque et profit.
A travers les analyses sur la monnaie depuis les étranges monnaies océaniques de l’île de Yap jusqu’au bitcoin, en passant par l’or, quelle est la nature de la monnaie, quels sont ses fondements, son coût de fabrication et que penser de la monnaie planche à billet ?
Les banques sont en situation critique, surtout en Europe, après avoir prêté de façon inconsidérée où un risque systémique n’est pas exclu, voire aussi leur rôle dans la fabrication de monnaie et ses limites. Ayant confisqué beaucoup de pouvoir, elles sont devenues zombies en ayant joué sur les euros dollars en vendant cette monnaie qu’elles n’avaient pas. Ainsi, le portefeuille des produits dérivés de la Deutsche Bank est une bombe à retardement.
La dette, quant à elle, pour le seul cas de la France tend, toutes dettes confondues, vers 10 000 milliards irremboursables. L’Etat, mais aussi les entreprises françaises parmi les plus endettées du monde, la dette des ménages et la dette hors bilan. (Retraites des fonctionnaires, SNCF etc.)
Or, la dette est une fausse solution apportée à un modèle qui s’avère incapable de créer de la croissance. Mais faut-il de la croissance ? Le XIXème siècle a été le siècle de la plus forte croissance. Le XXème a suivi mais le doute existe pour le XXIème. Deux paramètres essentiels : l’énergie et la croissance démographique sont désormais absentes. Quant à la croissance verte, elle est une vaste illusion.
Exploration des grandes entreprises mondialisées et des hedge funds, le cas Danone, un capitalisme monopolistique et un partage de la valeur ajoutée beaucoup plus favorable au capital. Une certaine exception française dans le contrôle par les grands groupes auxquels Macron ouvre largement la porte. Sur la sélection de nos élites on ne saurait réduire la compétence au QI.

Défense européenne : l'arme anti-Poutine ? - Politique & Eco avec Tom Benoit

Publiée le 23/12/2024

Vieux serpent de mer, la Défense européenne va-t-elle enfin voir le jour ? A la faveur de la guerre en Ukraine et de l'élection de Donald Trump, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a décrété que l'UE devait investir 500 milliards d'euros au cours de la prochaine décennie pour renforcer sa Défense. Le 19 novembre à Varsovie, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la Grande-Bretagne se sont prononcées en faveur d’un système d’emprunt collectif à l’échelle européenne. Enfin, le projet de défense européenne s’est concrétisé le 1er décembre dernier avec la création du poste de commissaire à la Défense. Et c’est l’ancien premier ministre lituanien Andrius Kubilius, qui devra s’occuper de mener à bien cette initiative. Son ordre de mission : "Aider l’Europe à se préparer aux éventualités militaires les plus extrêmes. C’est-à-dire se préparer à l’éventualité d’une agression russe contre les Etats membres de l’UE. Nous devons donc dépenser plus, dépenser mieux, dépenser ensemble et dépenser européen". Cette Europe de la Défense est-elle une arme anti-Poutine ? Comment Ursula von der Leyen, ancienne ministre allemande de la Défense entre 2013 et 2019, va-t-elle gérer les milliards pour une industrie de l'armement qu'elle connait bien ? 

Tom Benoit, entrepreneur et directeur de Géostratégie Magazine, évoque la façon dont l'épargne des Européens va être utilisée pour lancer ce Plan Marshall de la Défense et donne les grandes tendances des marchés pour 2025... 

A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "Vers un gouvernement entièrement Macronisé ?".

Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.

Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici.