Bistro Libertés
Frédéric Taddeï : un soir comme jamais à Bistro Libertés !
Frédéric Taddeï est l’invité spécial d’Éric Morillot pour cet épisode. C’est une des grandes figures audiovisuelles françaises du XXIème siècle.
On compte sur les doigts d’une main les grandes émissions culturelles et intellectuelles du "mainstream" de ces 25 dernières années et à chaque fois son nom y est associé. Jugez-en vous-même : après "Nulle part ailleurs", il remplace Thierry Ardisson à "Paris dernière". Il enregistre une moyenne de 5 millions de téléspectateurs avec "D’Art d’art", une belle performance pour une émission qui raconte les secrets d’une œuvre d’art. Il fustige la médiocrité des programmes audiovisuels et ne se contente pas de mots : il est à la tête de "Ce soir ou jamais", la dernière émission d’idées du service publique. Delphine Ernotte se sépare de lui puisqu'il y a "trop de mâle blanc de plus de 50 ans à la télévision". Une télévision qui abandonne sa mission d’éveil culturel pour se tourner vers la téléréalité et autres émissions à décérébrer.
Il se tourne alors vers RT France où il anime "Interdit d’interdire". Il en prend congé en 2022 dès le début de la guerre en Ukraine.
C’est également un homme de radio et c’est même par là qu’il a commencé. Tout d’abord à Radio Nova, mais aussi France Culture et enfin Europe 1. La presse n’est pas en reste et l’on trouve son nom au magazine Actuel, à L’idiot international de Jean Edern Hallier, au Figaro Magazine, à GQ, à la direction de la rédaction de Lui, et enfin, depuis 2025, il est à la tête de Marianne.
Celui qui représente ce que la télévision à fait de mieux et qui n’existe plus est confronté à Béatrice Rosen, Jacline Mouraud, Jonathan Sturel et Greg Tabibian sur le thème : La télé est-elle définitivement morte ?
Emmanuel Macron veut désormais labelliser, trier les “bons” et les “mauvais” médias. Au même moment, la télévision s’embourbe dans les audiences et les polémiques. Commission d’enquête, dérives idéologiques, chaînes en chute libre : l’audiovisuel public prend l’eau de toute part. Pendant ce temps, une autre réalité s’impose : les médias alternatifs explosent, plus suivis que jamais.
Bistro Libertés - Andréa Kotarac : son grand saut de LFI au RN
L’invité spécial d’Eric Morillot est Andréa Kotarac qui pour certains est un OVNI politique et pour d’autres un militant courageux dont le parcours politique fait sens.
Il est probablement la seule personne à avoir connu de près à la fois Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.
Il est peut-être la meilleure personne pour répondre à cette question : le RN est il de gauche ?
Il est accompagné de Pierre-Jean Chalençon, Eric Tegnér, Greg Tabibian et Charbel Lakisse.
Andréa Kotarac a participé à la fondation du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon en 2008, a été responsable des jeunes pour Mélenchon lors de la campagne présidentielle de 2012 et sera élu au conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes en 2015 à seulement 26 ans.
Fin 2015, il travaille à la fondation de la France insoumise, un mouvement initialement fondé pour rassembler le peuple français face à l’oligarchie. Tenant d’une ligne souverainiste à LFI, la montée des islamo-gauchistes en interne le pousse à partir. Il quitte LFI, rend son mandat et appelle aux européenne de 2019 à voter Jordan Bardella et Marine Le Pen pour résister au rouleau compresseur anti-social de Macron.
Tenant d’une ligne sociale, localiste et environnementale, l’œil affiné sur les relations internationales, on le voit en photo en discussion avec des chefs ou anciens chefs d’Etat, du Niger, de Syrie, de Bosnie, du Liban ou encore de Serbie. Il est le seul porte-parole du RN à ne pas être parlementaire mais il est l’un des plus médiatiques et non des moins influents puisqu’il conseille Marine Le Pen à l’Assemblée nationale.
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