Passé Présent

Le Nouveau Passé-Présent : De la création des Phalanges libanaises à l'indépendance du Liban

Publiée le 27/06/2023

Fondées en 1936, les Phalanges libanaises sont devenues un des partis politiques libanais les plus connus sur la scène internationale. Or ce parti politique fut propulsé médiatiquement par les guerres civiles libanaises, d'abord celle de 1958 qui fut courte mais assez importante de par ses conséquences, puis celle de 1975 qui faisait plus figure d'une guerre entre deux confessions, musulmane et chrétienne. Ainsi, depuis des années, les Phalanges libanaises ne sont connues que sous la forme d'une milice chrétienne formée dans le seul but de défendre les populations chrétiennes du Liban.

Mais l’histoire des Phalanges, les Kataebs, ne se résume pas à ces deux conflits, elle prend sa source à l’indépendance même du Liban dont elles furent un des acteurs principaux. Pour nous raconter les origines du mouvement chrétien libanais, Guillaume Fiquet reçoit Richard Haddad, auteur d’une étude du mouvement chrétien libanais de sa création en 1936 jusqu’à l’indépendance du Liban en 1943, parue aux éditions Godefroy de Bouillon.

Le Nouveau Passé-Présent avec Laurent Schang - Le baron Ungern, entre vérité et légende

Publiée le 01/01/2025

Dernier général des armées blanches combattant les bolcheviques, fusillé à 35 ans, le baron Ungern est un personnage exceptionnel qui vécut une vie d'aventures. Héros de la Première Guerre mondiale, il parcourra la Mandchourie, la Chine, et se mariera avec une princesse chinoise. Sa Division Asiatique de Cavalerie sera la dernière armée à se battre contre les troupes communistes. Il rêvait de créer une Asie unifiée qui serait en mesure de lutter contre une Europe qu'il jugeait décadente. Il libéra la Mongolie occupée par les troupes chinoises en 1921 et s'empressa de remettre sur le trône le Koutouktou, l'équivalent mongol du Dalaï-Lama. Cependant, en ce qui concerne la personnalité du baron Ungern, la légende a souvent remplacé la vérité historique. On a affirmé qu'il était un être cruel, un fou paranoïaque et sanglant, on lui a attribué une pensée proche du paganisme. En fait, ce n'était pas le baron Ungern qui était fou et sanglant, mais l'époque dans laquelle il vivait. Le baron apparaît, au contraire, comme un individu d'une rare droiture, dénué d'ambitions personnelles, sincère, modéré dans ses actions, cultivé et beaucoup plus humain qu'il ne semble.