Passé Présent
Le nouveau Passé-Présent : Désinformation et guerre psychologique
Guillaume Fiquet reçoit l'historienne Marie-Catherine Villatoux, pour son ouvrage "Guerres secrètes - Renseignement et opérations spéciales de la Grande Guerre à l'Afghanistan". Les guerres secrètes sont depuis toujours une réalité incontournable des luttes armées et constituent l’une des formes les plus subtiles et les plus abouties de l’art militaire. À l’ombre des regards, loin des médias et des observateurs, se déroule de manière permanente une guerre sourde, invisible et pourtant bien réelle. Les hommes qui la mènent servent au sein d’unités hautement spécialisées, rompues aux techniques dites "non conventionnelles" de la guerre, que les forces armées classiques ne peuvent généralement assurer pour des raisons qui tiennent tant à un manque d’instruction ou de disponibilité, qu’au caractère parfois discret, voire même clandestin, attaché à ces missions si particulières. Cet ouvrage est avant tout une invitation à la découverte de ces procédés non orthodoxes et du secret qui les entoure. Il couvre une période allant de la Grande Guerre aux conflits les plus récents – en passant par la Seconde Guerre mondiale, la guerre froide, les guerres d’Indochine, de Corée, d’Algérie et du Vietnam - à travers une série de récits et de cas emblématiques illustrant toute la gamme des actions spécifiques attachées aux guerres secrètes : renseignement, contre-espionnage, guerre psychologique, désinformation, opérations spéciales et clandestines…
Le Nouveau Passé-Présent : Voyage au cœur de la presse de gauche collabo
L'histoire officielle nous présente une France de l’Occupation divisée en deux : celle de la Résistance qui ne put être que de gauche et surtout communiste et celle de la Collaboration, de droite et surtout d’extrême droite. Pourtant, sur fond d’antibellicisme, dont la genèse est compréhensible après le traumatisme de la boucherie de 14-18, des anciens combattants, mais aussi tout un pan de la gauche pacifiste de l’entre-deux-guerres, vont chanter les louanges du nouveau régime installé à Vichy. Beaucoup des socialistes et des libertaires regroupés quelques années auparavant au sein du Centre de Liaison contre la guerre ou de la Ligue des droits de l’Homme deviendront des partisans de la collaboration. Dès la mi-juin 1940, la presse parisienne, réagissant au traumatisme historique de la défaite, appelle à répudier un passé désormais honni. Cette volonté unanime de rupture et de renouveau politique contraste avec la multiplication des journaux politiques de gauche, tenants de la collaboration et souvent rivaux. L’engagement, jugé aberrant, du courant socialiste et de sa presse en faveur de l’Allemagne nazie fut pourtant bien réel.
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