Passé Présent
Le nouveau Passé-Présent - L'Histoire très secrète de la libération de la Corse
Le 11 novembre 1942, 80 000 soldats italiens envahissent la Corse. Le général Giraud, commandant en chef des forces françaises d'Afrique du Nord, projette aussitôt sa libération. Dès le 14 décembre, grâce au légendaire sous-marin Casabianca, la mission " Pearl Harbor " est sur place pour renseigner Alger sur le dispositif ennemi et armer les patriotes, puis pour les rassembler au sein d'une seule et même armée secrète. Ce sera l’œuvre du commandant Paul Colonna d'Istria.
L'annonce surprise de l'armistice italien ayant provoqué le soulèvement de la population, tout est à craindre d'une riposte foudroyante de la Sturmbrigade Reichsführer SS renforcée par la 90e Panzer en voie de débarquement. Il y a urgence. La Corse demande l'aide de l'armée.
À plus de 700 kilomètres de l'Afrique du Nord française et à la merci de l'aviation allemande basée en Sardaigne, l'opération "Vésuve" est un défi aussi gigantesque que risqué. Giraud décide de le relever. Contre l'avis des Alliés et du général De Gaulle, et malgré les plus sombres pronostics. En moins de trois semaines, ce qu'il reste de la marine française réussit l'impossible : transporter 8 000 combattants. Bastia est prise le 4 octobre. La Corse est libérée par les seules forces françaises.
Henri-Christian Giraud, petit-fils du général Giraud et auteur de "Opération "Vésuve" - L'Histoire très secrète de la libération de la Corse" (éditions du Cerf), nous fait le récit de ce coup d'audace et de cette réussite spectaculaire.
Le Nouveau Passé-Présent : Voyage au cœur de la presse de gauche collabo
L'histoire officielle nous présente une France de l’Occupation divisée en deux : celle de la Résistance qui ne put être que de gauche et surtout communiste et celle de la Collaboration, de droite et surtout d’extrême droite. Pourtant, sur fond d’antibellicisme, dont la genèse est compréhensible après le traumatisme de la boucherie de 14-18, des anciens combattants, mais aussi tout un pan de la gauche pacifiste de l’entre-deux-guerres, vont chanter les louanges du nouveau régime installé à Vichy. Beaucoup des socialistes et des libertaires regroupés quelques années auparavant au sein du Centre de Liaison contre la guerre ou de la Ligue des droits de l’Homme deviendront des partisans de la collaboration. Dès la mi-juin 1940, la presse parisienne, réagissant au traumatisme historique de la défaite, appelle à répudier un passé désormais honni. Cette volonté unanime de rupture et de renouveau politique contraste avec la multiplication des journaux politiques de gauche, tenants de la collaboration et souvent rivaux. L’engagement, jugé aberrant, du courant socialiste et de sa presse en faveur de l’Allemagne nazie fut pourtant bien réel.
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