Passé Présent

Le nouveau Passé-Présent : Les origines "maudites" des chants militaires

Publiée le 02/05/2023

Le soldat a toujours eu besoin de chanter, manière de conjurer ses peurs, d'entretenir la fraternité d'armes, plus prosaïquement de marcher au pas, de célébrer une victoire ou de pleurer ses camarades morts au combat. Ces chansons, ces musiques ont une histoire, elles suivent l'évolution des armées, changent en fonction des régimes et sont aussi un outil de communication politique. Pour évoquer la période de l’immédiat après-guerre, Guillaume Fiquet reçoit deux spécialistes, Thierry Bouzard et Eric Lefèvre qui viennent de publier aux éditions L'Harmattan "Les origines maudites des chants militaires". Pourquoi maudites ? Réponse dans l’émission !

Le Nouveau Passé-Présent avec Jean Sévillia - Cette Autriche qui a dit non à Hitler

Publiée le 28/11/2023

Le 13 mars 1938, Adolf Hitler proclamait le rattachement de l'Autriche au Reich allemand et, deux jours plus tard, faisait une entrée triomphale dans la capitale autrichienne. Ces événements sont connus, et plus encore les photos qui les illustrent : douaniers autrichiens accueillant les soldats de la Wehrmacht, foule enthousiaste acclamant le chancelier allemand dans les rues de Vienne et le 10 avril suivant par plébiscite, plus de 99% des Autrichiens approuvaient l'Anschluss.

Mais comme toujours en Histoire, il y a un envers du décor et si apparemment l’Autriche se jette dans les bras de son puissant voisin, les résistances furent nombreuses. Dès 1933, l’État autrichien combat le national-socialisme tant à l’intérieur qu’à l’extérieur et c’est le projet d’un référendum sur l’indépendance du pays, dont le résultat aurait certainement été positif, qui provoqua la réaction d’Hitler et l’intervention des troupes allemandes en mars 1938. Et si durant tout le conflit mondial des soldats autrichiens combattirent jusqu’au bout aux côtés des Allemands, si de grands dignitaires nazis furent autrichiens, jusqu’en 1945 l’Autriche connut une véritable résistance intérieure au nazisme. C’est cette Autriche qui a dit non à Hitler que nous allons découvrir en compagnie de Jean Sévillia.

 

La Revue d'Histoire européenne : bit.ly/42tCcbT