Il y a un an, Vladimir Poutine décidait d’envoyer ses soldats en Ukraine après plusieurs années de conflit latent. Depuis, le monde a subi des bouleversements inédits. D’un côté, le camp qui se définit comme occidental a redoublé de sanctions à l’égard de Moscou et distille son armement pour prétendument aider les soldats ukrainiens. Les combats se poursuivent, mais la paix semble désormais évacuée des esprits. Chaque tentative de négociation a été savamment sapée, tantôt par les Britanniques, tantôt pour les Américains. L’Union européenne se saborde, amarrée aux décisions de l’OTAN.

Laurent Henninger est historien militaire. Il revient sur les racines de ce conflit, sur les oppositions et les conflits de la région, à commencer par les relations entre la Pologne et la Russie. Il décrypte également sur la notion d’impérialisme souvent mal employée et évoque le discours de Vladimir Poutine à la nation prononcé mardi. Un discours dont la teneur a souvent été manipulée par les médias, comme une grande partie des informations qui concernent ce conflit en Ukraine. Une situation qui apporte son lot de complications à la situation militaire. Avec une propagande de guerre que l’on croyait oubliée, la réalité du terrain semble de plus en plus difficile à discerner, au point de rendre encore plus difficile les discussions réalistes et pragmatiques pour envisager de rétablir la paix.

🚨 Une semaine après l’attentat de Butler contre Donald Trump durant son meeting en plein air en Pennsylvanie, les conséquences politiques de cette séquence qui renoue tristement avec une tradition américaine sont infinies. Alors que le candidat désormais investi par les Républicains ressort incroyablement renforcé de cette tentative d’assassinat, à laquelle il a réagi avec courage, son adversaire Joe Biden enchaîne les impairs et en est réduit à se confiner avec sa 3ème infection au Covid-19.

👱🏼‍Petit à petit, malgré la franche hostilité des médias, la victoire de Donald Trump en novembre prochain semble se rapprocher. Avec elle, une rupture complète dans la gestion de la crise en Ukraine. Une rupture parfaitement illustrée par le colistier de Donald Trump, James David Vance, très clair dans sa vision des priorités géopolitiques des Etats-Unis.

Un changement de cap en perspective qui se conjugue aux initiatives lancées par Viktor Orban. A peine à la tête de la présidence européenne, le premier ministre hongrois a sauté dans un avion pour se rendre à Kiev puis à Moscou et à Pékin afin de faire avancer des négociations de paix.

🗣📺 Pour décrypter l’attentat de Butler et ses conséquences mondiales, le grand reporter Régis Le Sommier est l’invité du Samedi Politique. Ancien directeur adjoint de Paris-Match, ancien correspondant à New York, il est le directeur de la rédaction d’Omerta.