Le samedi politique
Le Samedi Politique avec Nicolas Dupont-Aignan - Israël - Palestine : deux États ou la terreur ?
NB : émission enregistrée le vendredi 13 octobre au matin
Le 7 octobre dernier, Israël est réveillé par une attaque terroriste revendiquée plus tard par le Hamas. Entre les tirs de roquettes et les incursions d’hommes armés, 1 200 personnes sont tuées, on recense plusieurs milliers de blessés et au moins une cinquantaine d'otages. 13 Français au moins ont perdu la vie, 17 sont toujours disparus. Une opération meurtrière inédite par son ampleur, sa gravité et également par la complexité de son organisation.
Tel-Aviv n’a pas tardé à riposter. Après avoir appelé les habitants de la bande de Gaza à fuir, le siège est déclaré, les bombardements ont commencé et des centaines de morts sont déjà à déplorer.
Le monde assiste ainsi à un nouvel embrasement du conflit israélo-palestinien dont chaque épisode semble éloigner encore un peu plus la possibilité d’une paix. La France, démonétisée sur le plan diplomatique, semble avoir rompu avec sa politique gaullienne de voix forte et de non-alignement. Elle ne pèse plus sur la scène internationale mais subit au contraire les conséquences. L’exportation du conflit israélo-palestinien inquiète ainsi jusqu’aux renseignements français et la menace du terrorisme islamiste est toujours présente. Arras vient en donner une triste preuve avec la mort d’un professeur après l’attaque d’un individu tchétchène dans un lycée vendredi.
Nicolas Dupont-Aignan est président de Debout la France et député de l’Essonne. Il ose rappeler la nécessité d’œuvrer pour la paix pour en finir avec le terrorisme, en Israël et ailleurs.
Le Samedi Politique avec Pierre-Yves Rougeyron - Géopolitique : l’impasse occidentale
Le monde se fissure de plus en plus. Après la guerre en Ukraine, c’est désormais le conflit israélo-palestinien, entre Tel-Aviv et le Hamas, qui jette de l’huile sur le feu des relations internationales. Alors que les BRICS prennent toujours plus d’ampleur et de poids diplomatiques, l’Occident prêche désormais un peu dans le désert, campé sur ses positions obsessionnelles telles les droits de l’homme… le tout en pratiquant assidument les doubles standards.
Dans ce cadre, la mayonnaise ne prend plus et la riposte d’Israël est vivement critiquée par les pays dudit Sud Global dans la mesure où elle fait de nombreuses victimes parmi les civils et particulièrement les enfants. Ursula von der Leyen, littéralement émancipée des cadres européens, s’est quant à elle arrogée le droit de mettre de l’huile sur le feu sans provoquer toutefois de réaction des Etats membres. Et pour cause : tous sont frappés d’apathie.
La France, qui se distinguait naguère par une politique arabe propre et reconnue dans le monde, est désormais discréditée par les renversements permanents d’Emmanuel Macron, tiraillé autant par la crainte de l’embrasement à domicile que par la colère israélienne. Seuls les Etats-Unis, malgré un président au bord de la sénilité, continuent de dicter leur conduite aux pays de l’UE, comme s’ils envoyaient des cerbères muselés sur des cibles.
Pierre-Yves Rougeyron, le président du cercle Aristote, décrypte le dossier israélo-arabe et démontre comment la théorie d’un monde bipolaire avec BRICS et Occident face à face n’est qu’une vision simpliste qui fait fi des relations interétatiques et des mouvements de chacun des acteurs internationaux, à l’image de la récente élection en Argentine de Javier Milei, qui pourrait refaire basculer le pays du côté des Etats-Unis. Une émission complexe, qui combat les raccourcis.
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