Le samedi politique
Le Samedi Politique avec Nicolas Dupont-Aignan - Macron : un dangereux déséquilibré à la tête de l'Etat ?
Le pays est à feu et à sang. Alors que la France était déjà affaiblie et que la population est étrillée par les crises économiques et énergétiques, Emmanuel Macron a fait le choix de passer en force avec la réforme des retraites. Une vexation de plus qui a mis le feu aux poudres. Après 10 manifestations nationales consécutives, les Français ont beau témoigner de leur opposition, mais aussi de leur désespoir, le président semble s’en désintéresser avec un certain mépris ou un mépris certain. Des rassemblements virent à l’embrasement et les ordres donnés à la police paraissent de plus en plus souvent excessifs. De quoi jeter de l’huile sur le feu au point de faire penser que c’est le plan du pouvoir. Pousser aux violences pour réprimer toujours plus et s’imposer surtout ensuite comme le seul recours pour rétablir l’ordre.
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et député de l’Essonne, revient pour TVL sur cette période à hauts-risques où Emmanuel Macron va devoir faire le choix entre la rue, la destitution ou le compromis politique.
Le Samedi Politique avec Maître Philippe Prigent - Macron : le pouvoir de l’abus
La Macronie a-t-elle tous les droits ? Depuis 2017 et l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée, la question s’est posée à de multiples reprises. Des Gilets Jaunes en passant par les réformes du travail ou des retraites, de la gestion des manifestations aux interdictions de manifester, le président français n’a jamais hésité à s’émanciper du droit et des lois, en les tordant parfois à l’extrême.
La réforme des retraites a subi un "parcours" législatif inédit, où la majorité présidentielle en minorité au Parlement a littéralement obstrué les débats, tout en accusant le camp d’en face. 47.1, 49.3, tous les articles étaient bons pour avancer au pas de charge et faire passer le texte au tempo d’un calendrier effréné où la parole de l’opposition a largement été muselée. Des abus impossibles sans le concours infaillible du Conseil constitutionnel qui a visiblement décidé de renier sa fonction initiale de garde-fou.
Et si le pouvoir législatif n’a jamais semblé aussi dévoyé et imperméable à la démocratie réelle, la justice fait elle aussi front commun avec l’exécutif. Tandis que les Français sont frappés par des gardes à vue arbitraires et abusives, qu’ils sont réprimandés au moindre crime de lèse-majesté, les affaires du pouvoir bénéficient quant à elles d’une surprenante lenteur sinon bienveillance. Où en sont donc les affaires McKinsey, le scandale de la privatisation des autoroutes, la vente d’Alstom à General Electric contre les intérêts français, les conflits d’intérêts potentiels d’Alexis Kohler et MSC, le cynisme incroyable du Fonds Marianne ? Quel est donc ce pouvoir qui se permet tant d’abus ? Sur quels mécanismes reposent-ils ?
Philippe Prigent, avocat au barreau de Paris, normalien et diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, revient en détail sur des méthodes cavalières et discutables.
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