Le samedi politique
Le Samedi Politique avec Philippe Béchade - Déclin du dollar, un nouvel ordre mondial à la chinoise ?
Le dollar américain, qui a dominé l'économie et les échanges commerciaux mondiaux pendant des décennies, montre des signes d'affaiblissement. L'inflation galopante aux Etats-Unis a des répercussions sur l'Europe et le reste du monde. Cette situation découle d'une accumulation de mauvaises décisions de l'Oncle Sam, qui a cherché à contrôler les économies mondiales et les énergies au détriment des autres acteurs économiques mondiaux. Les alternatives monétaires, telles que le rouble russe et surtout le yuan chinois, gagnent du terrain. Ce bouleversement marque un changement d'ère où la multipolarité sous une forte impulsion chinoise remplace l'hégémonie américaine.
Dans cette émission, Philippe Béchade, président des Éconoclastes et rédacteur en chef de la chronique Agora et de la Lettre des Affranchis, décrypte les bouleversements et les métamorphoses de l'ordre mondial.
Le Samedi Politique avec Pierre-Yves Rougeyron - Géopolitique : l’impasse occidentale
Le monde se fissure de plus en plus. Après la guerre en Ukraine, c’est désormais le conflit israélo-palestinien, entre Tel-Aviv et le Hamas, qui jette de l’huile sur le feu des relations internationales. Alors que les BRICS prennent toujours plus d’ampleur et de poids diplomatiques, l’Occident prêche désormais un peu dans le désert, campé sur ses positions obsessionnelles telles les droits de l’homme… le tout en pratiquant assidument les doubles standards.
Dans ce cadre, la mayonnaise ne prend plus et la riposte d’Israël est vivement critiquée par les pays dudit Sud Global dans la mesure où elle fait de nombreuses victimes parmi les civils et particulièrement les enfants. Ursula von der Leyen, littéralement émancipée des cadres européens, s’est quant à elle arrogée le droit de mettre de l’huile sur le feu sans provoquer toutefois de réaction des Etats membres. Et pour cause : tous sont frappés d’apathie.
La France, qui se distinguait naguère par une politique arabe propre et reconnue dans le monde, est désormais discréditée par les renversements permanents d’Emmanuel Macron, tiraillé autant par la crainte de l’embrasement à domicile que par la colère israélienne. Seuls les Etats-Unis, malgré un président au bord de la sénilité, continuent de dicter leur conduite aux pays de l’UE, comme s’ils envoyaient des cerbères muselés sur des cibles.
Pierre-Yves Rougeyron, le président du cercle Aristote, décrypte le dossier israélo-arabe et démontre comment la théorie d’un monde bipolaire avec BRICS et Occident face à face n’est qu’une vision simpliste qui fait fi des relations interétatiques et des mouvements de chacun des acteurs internationaux, à l’image de la récente élection en Argentine de Javier Milei, qui pourrait refaire basculer le pays du côté des Etats-Unis. Une émission complexe, qui combat les raccourcis.
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