Passé Présent

Passé-Présent - Codreanu : nationaliste charismatique et chrétien enraciné

Publiée le 08/10/2019
Le scandale de Panama Philippe Conrad analyse dans le détail ce qui fut le plus grand scandale financier du XIXè siècle, en France, impliquant 104 parlementaires, des journalistes, des industriels dont Ferdinand de Lesseps, l'initiateur du projet de percement de l'isthme de Panama, entre océans Pacifique et Atlantique. La liquidation de la Compagnie du Canal interocéanique sera prononcée le 04/02/1889, entraînant la ruine de 85 000 souscripteurs. Pourtant les nombreux "chéquards" corrompus resteront impunis. Le destin de Codreanu Yves Morel est reçu par Philippe Conrad à la suite de la publication de sa biographie de Codreanu. (Ed. Pardès - collection Qui suis-je ? ( 128 p. - 12 €). Docteur en Histoire, l'auteur présente cette figure charismatique du nationalisme roumain que fut Corneliu Codreanu (1899-1938). Autant haï par la classe politique de son pays que populaire auprès de ses compatriotes, le fondateur de la Garde de Fer (1927) patriote héroïque, chrétien enraciné, visera à créer l'impossible entreprise d'un homme nouveau.

Le Nouveau Passé-Présent avec Laurent Schang - Le baron Ungern, entre vérité et légende

Publiée le 01/01/2025

Dernier général des armées blanches combattant les bolcheviques, fusillé à 35 ans, le baron Ungern est un personnage exceptionnel qui vécut une vie d'aventures. Héros de la Première Guerre mondiale, il parcourra la Mandchourie, la Chine, et se mariera avec une princesse chinoise. Sa Division Asiatique de Cavalerie sera la dernière armée à se battre contre les troupes communistes. Il rêvait de créer une Asie unifiée qui serait en mesure de lutter contre une Europe qu'il jugeait décadente. Il libéra la Mongolie occupée par les troupes chinoises en 1921 et s'empressa de remettre sur le trône le Koutouktou, l'équivalent mongol du Dalaï-Lama. Cependant, en ce qui concerne la personnalité du baron Ungern, la légende a souvent remplacé la vérité historique. On a affirmé qu'il était un être cruel, un fou paranoïaque et sanglant, on lui a attribué une pensée proche du paganisme. En fait, ce n'était pas le baron Ungern qui était fou et sanglant, mais l'époque dans laquelle il vivait. Le baron apparaît, au contraire, comme un individu d'une rare droiture, dénué d'ambitions personnelles, sincère, modéré dans ses actions, cultivé et beaucoup plus humain qu'il ne semble.