Passé Présent

Passé-Présent n°270 : L'identité nationale en question

Publiée le 02/06/2020
L'épidémie de choléra de 1832 En ce temps de pandémie, Philippe Conrad revient sur le fléau du choléra qui toucha principalement Paris, entre le 26 mai et le 29 juillet 1832, mais aussi cinquante autres départements français. Le bilan global de l'épidémie s'éleva à 95 000 victimes pour 230 000 malades déclarés. Malnutrition, pollution des eaux, hygiène insuffisante, insalubrité générale favorisèrent le développement de la maladie notamment dans une capitale de 785 000 habitants où vivaient 70% de pauvres. L'identité nationale La publication, cette année, des actes du colloque 2010 de l'Université d'été de Renaissance Catholique, portant sur l'identité nationale, donne l'occasion à Philippe Conrad d'interroger Jean-Pierre Maugendre. Ce dernier préside et anime depuis 1992 les manifestations culturelles annuelles de Renaissance Catholique (celle de cette année étant reportée en 2021) et édite des ouvrages dont le but est de sortir de la pensée unique et de soulever des éléments de réflexion permettant de rétablir certaines vérités véhiculées par la presse officielle. Le livre "L'identité nationale", aujourd'hui présenté, recueille un certain nombre de signataires parmi lesquels Anne Bernet, Hilaire de Crémiers, Philippe Conrad, Jean-Yves Le Gallou, Bruno Gollnisch, Henry de Lesquen, Jean-Pierre Maugendre lui-même, qui traitent tout aussi bien de l'épopée johannique comme du phénomène de la repentance permanente ou de la communautarisation de la France.

Le Nouveau Passé-Présent avec Laurent Schang - Le baron Ungern, entre vérité et légende

Publiée le 01/01/2025

Dernier général des armées blanches combattant les bolcheviques, fusillé à 35 ans, le baron Ungern est un personnage exceptionnel qui vécut une vie d'aventures. Héros de la Première Guerre mondiale, il parcourra la Mandchourie, la Chine, et se mariera avec une princesse chinoise. Sa Division Asiatique de Cavalerie sera la dernière armée à se battre contre les troupes communistes. Il rêvait de créer une Asie unifiée qui serait en mesure de lutter contre une Europe qu'il jugeait décadente. Il libéra la Mongolie occupée par les troupes chinoises en 1921 et s'empressa de remettre sur le trône le Koutouktou, l'équivalent mongol du Dalaï-Lama. Cependant, en ce qui concerne la personnalité du baron Ungern, la légende a souvent remplacé la vérité historique. On a affirmé qu'il était un être cruel, un fou paranoïaque et sanglant, on lui a attribué une pensée proche du paganisme. En fait, ce n'était pas le baron Ungern qui était fou et sanglant, mais l'époque dans laquelle il vivait. Le baron apparaît, au contraire, comme un individu d'une rare droiture, dénué d'ambitions personnelles, sincère, modéré dans ses actions, cultivé et beaucoup plus humain qu'il ne semble.