Passé Présent
Passé-Présent n°257 - Jeanne d'Arc : mystique et diplomate
Kabylie : la montage rebelle
Les Kabyles, de culture, de langue et de conscience berbères, vivants dans un massif montagneux situé à 150 km au sud de la côte méditerranéenne algérienne, ont développé, tout au long de leur histoire, une opiniâtre résistance face à leurs conquérants successifs. De nos jours, ils luttent dans l'espoir d'obtenir l'autodétermination dans une Algérie qui, malgré d'abondantes ressources naturelles et un dynamisme démographique, n'a jamais réussi à se redresser depuis 1962, date de son indépendance.L'environnement politique et spirituel de Jeanne d'Arc
Philippe Conrad reçoit Dominique Paoli, auteur de l'introduction et de la postface du livre de Siméon Luce Jeanne d'Arc à Domremy (Via Romana - 248 p. - 22 €). Historienne, essayiste et journaliste, Dominique Paoli accompagne les travaux que l'historien Siméon Luce (1833-1892) a consacrés aux origines de la mission de Jeanne d'Arc, interprétant ses voix avec une neutralité prudente tout en apportant des preuves tangibles sur le comportement de l'héroïne, à la fois patriote, mystique et dotée d'une irrésistible force de persuasion.Le Nouveau Passé-Présent avec Laurent Schang - Le baron Ungern, entre vérité et légende
Dernier général des armées blanches combattant les bolcheviques, fusillé à 35 ans, le baron Ungern est un personnage exceptionnel qui vécut une vie d'aventures. Héros de la Première Guerre mondiale, il parcourra la Mandchourie, la Chine, et se mariera avec une princesse chinoise. Sa Division Asiatique de Cavalerie sera la dernière armée à se battre contre les troupes communistes. Il rêvait de créer une Asie unifiée qui serait en mesure de lutter contre une Europe qu'il jugeait décadente. Il libéra la Mongolie occupée par les troupes chinoises en 1921 et s'empressa de remettre sur le trône le Koutouktou, l'équivalent mongol du Dalaï-Lama. Cependant, en ce qui concerne la personnalité du baron Ungern, la légende a souvent remplacé la vérité historique. On a affirmé qu'il était un être cruel, un fou paranoïaque et sanglant, on lui a attribué une pensée proche du paganisme. En fait, ce n'était pas le baron Ungern qui était fou et sanglant, mais l'époque dans laquelle il vivait. Le baron apparaît, au contraire, comme un individu d'une rare droiture, dénué d'ambitions personnelles, sincère, modéré dans ses actions, cultivé et beaucoup plus humain qu'il ne semble.
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