Passé Présent
Passé-Présent n°261 : Quand l'URSS attaquait l'Afghanistan
L'intervention soviétique en Afghanistan
Philippe Conrad revient sur l'invasion et la prise des principales villes afghanes par les troupes soviétiques, à l'occasion du 40ème anniversaire de ce coup de force (déc. 1979). Cette opération de grande envergure, nécessitant l'engagement de plus de 100.000 soldats appuyés par 650 hélicoptères, des avions transporteurs et de chasse, s'est finalement heurtée - dans une terre traditionnellement hostile - à une rébellion musulmane qui, même divisée en plusieurs mouvements, a montré ses capacités de résilience de sorte que, enlisés face aux insurgés, l'ordre de retrait des soviétiques interviendra en 1988. Cet épisode jouera un rôle non négligeable dans l'effondrement de l'URSS.Les réseaux de l'art contemporain mis à nu
Explicitant le sous-titre de son livre : Chronique d'une domination économique et culturelle, Aude de Kerros axe sa réflexion sur les mécanismes concernant une nouvelle géopolitique de l'art contemporain. (Editions Eyrolles - 266 p. - 24,90 €). Dans la continuité de ses précédents ouvrages, Aude de Kerros développe, dans ce nouvel opus, les processus qui ont conduit l'art contemporain officiel à s'imposer comme la seule avant-garde, au cours du dernier demi-siècle. L'art civilisationnel, c'est-à-dire un art à racines axé sur une modernité de la tradition, n'est désormais plus accepté par les institutions françaises qui promeuvent et légitiment la construction artificielle de l'art conceptuel, générant une fabrication monétaire soutenue par des collectionneurs-spéculateurs.Le Nouveau Passé-Présent avec Laurent Schang - Le baron Ungern, entre vérité et légende
Dernier général des armées blanches combattant les bolcheviques, fusillé à 35 ans, le baron Ungern est un personnage exceptionnel qui vécut une vie d'aventures. Héros de la Première Guerre mondiale, il parcourra la Mandchourie, la Chine, et se mariera avec une princesse chinoise. Sa Division Asiatique de Cavalerie sera la dernière armée à se battre contre les troupes communistes. Il rêvait de créer une Asie unifiée qui serait en mesure de lutter contre une Europe qu'il jugeait décadente. Il libéra la Mongolie occupée par les troupes chinoises en 1921 et s'empressa de remettre sur le trône le Koutouktou, l'équivalent mongol du Dalaï-Lama. Cependant, en ce qui concerne la personnalité du baron Ungern, la légende a souvent remplacé la vérité historique. On a affirmé qu'il était un être cruel, un fou paranoïaque et sanglant, on lui a attribué une pensée proche du paganisme. En fait, ce n'était pas le baron Ungern qui était fou et sanglant, mais l'époque dans laquelle il vivait. Le baron apparaît, au contraire, comme un individu d'une rare droiture, dénué d'ambitions personnelles, sincère, modéré dans ses actions, cultivé et beaucoup plus humain qu'il ne semble.
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