Passé Présent
Passé Présent n°265 : La résistance anti-révolutionnaire
La réalisation de la Constitution américaine
L'actualité politique, se braquant déjà vers l'élection présidentielle américaine de novembre 2020, donne à Philippe Conrad l'occasion de revenir sur des séquences de l'Histoire des Etats-Unis. Après les procédures d'empêchement à l'encontre de plusieurs présidents (voir Passé Présent n°264), il remonte aujourd'hui à la naissance de la Constitution étatsunienne en 1787, proclamée à l'issue de la guerre d'indépendance.La Révolution française dans le Bourbonnais
Philippe Conrad reçoit Arnaud de Lagrange, co-auteur avec Bernard Lugan d'un roman historique :"Les volontaires du Roi" publié initialement aux Presses de la Cité en 1989 et réédité chez Balland en 2019. Cet ouvrage dont les péripéties se situent dans le Bourbonnais, nous replace dans l'atmosphère de la période révolutionnaire (1789-1794) et s'articule autour d'un personnage central qu'entourent de petits seigneurs locaux appuyés par des paysans, qui livrent une bataille sans merci contre le pouvoir inquisiteur des révolutionnaires.Revoir Terres de Mission n°145 : Bientôt un film sur le génocide vendéen
Le Nouveau Passé-Présent avec Laurent Schang - Le baron Ungern, entre vérité et légende
Dernier général des armées blanches combattant les bolcheviques, fusillé à 35 ans, le baron Ungern est un personnage exceptionnel qui vécut une vie d'aventures. Héros de la Première Guerre mondiale, il parcourra la Mandchourie, la Chine, et se mariera avec une princesse chinoise. Sa Division Asiatique de Cavalerie sera la dernière armée à se battre contre les troupes communistes. Il rêvait de créer une Asie unifiée qui serait en mesure de lutter contre une Europe qu'il jugeait décadente. Il libéra la Mongolie occupée par les troupes chinoises en 1921 et s'empressa de remettre sur le trône le Koutouktou, l'équivalent mongol du Dalaï-Lama. Cependant, en ce qui concerne la personnalité du baron Ungern, la légende a souvent remplacé la vérité historique. On a affirmé qu'il était un être cruel, un fou paranoïaque et sanglant, on lui a attribué une pensée proche du paganisme. En fait, ce n'était pas le baron Ungern qui était fou et sanglant, mais l'époque dans laquelle il vivait. Le baron apparaît, au contraire, comme un individu d'une rare droiture, dénué d'ambitions personnelles, sincère, modéré dans ses actions, cultivé et beaucoup plus humain qu'il ne semble.
Connexion
Afin d'utiliser cette fonctionnalité, vous devez vous connecter :