Passé Présent

Passé-Présent n°276 : Comment Trotski fut exécuté

Publiée le 14/07/2020

L'assassinat de Trotski

L'exil mexicain sera fatal au théoricien de la révolution et fondateur de l'Armée Rouge : Léon Trotski qui, au mois d'août 1940, succombera au coup de piolet de Ramon Mercader. L'ordre de Joseph Staline sera ainsi exécuté après une première tentative d'attentat avortée. Les deux révolutionnaires soviétiques entrèrent en conflit idéologique dès 1923 et le futur maître du Kremlin exclura Trotski du parti communiste avant de le faire déporter, puis expulser de l'URSS en 1929. Philippe Conrad nous en explique les raisons.

L'ombre de De Gaulle

Ancien directeur de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, Jacques Boncompain est invité par Philippe Conrad en considération de ses travaux sur l'Histoire, car ses recherches l'ont conduit à analyser les rôles respectifs du maréchal Pétain et du général De Gaulle au cours de la seconde guerre mondiale. "Je brûlerai ma gloire", titre de son dernier ouvrage, est évocateur des actes de Philippe Pétain pendant cette période, dans une France à terre sauvée par un armistice lui préservant l'Empire et la Flotte et où, selon l'auteur, le rendez-vous de Montoire est un Verdun politique. "Je brûlerai ma gloire" par Jacques Boncompain - Muller éditions - 710 p. - 28 €

Le Nouveau Passé-Présent avec Dominique Lormier - Les vérités cachées de la victoire de 1945

Publiée le 16/04/2025

La Seconde Guerre mondiale est l’un des événements les plus documentés de l’histoire contemporaine. Et pourtant… elle reste encore aujourd’hui largement méconnue dans certains de ses aspects fondamentaux. La victoire des Alliés en 1945 est souvent attribuée – presque exclusivement – à l’intervention militaire américaine, épaulée par l’Armée rouge et les Britanniques. Mais que sait-on vraiment du rôle de la France dans cette victoire ? Pourquoi l’apport militaire, stratégique, humain de notre pays est-il systématiquement relégué au second plan, voire occulté ? Pourquoi, après la guerre, a-t-on fait de Hitler le bouc émissaire idéal, celui qui aurait seul provoqué la chute du IIIème Reich par ses erreurs ? Est-ce une vision fondée ou une manière habile, pour certains officiers allemands, de réécrire leur propre responsabilité ?

Et l’Italie, enfin… Ce prétendu maillon faible de l’Axe, dont on raille encore l’inefficacité militaire : Et si cette caricature ne tenait pas face aux faits ? Et si les soldats italiens avaient, en réalité, combattu avec courage et ténacité jusqu’à la fin du conflit ?

Passé/Présent reçoit Dominique Lormier, un historien qui démonte ces idées reçues avec précision, documentation et esprit critique.

Il vient de publier "Les vérités cachées de la victoire de 1945" aux Éditions du Rocher, un ouvrage qui remet les faits au centre de l’histoire.