Passé Présent

Passé-Présent n°276 : Comment Trotski fut exécuté

Publiée le 14/07/2020

L'assassinat de Trotski

L'exil mexicain sera fatal au théoricien de la révolution et fondateur de l'Armée Rouge : Léon Trotski qui, au mois d'août 1940, succombera au coup de piolet de Ramon Mercader. L'ordre de Joseph Staline sera ainsi exécuté après une première tentative d'attentat avortée. Les deux révolutionnaires soviétiques entrèrent en conflit idéologique dès 1923 et le futur maître du Kremlin exclura Trotski du parti communiste avant de le faire déporter, puis expulser de l'URSS en 1929. Philippe Conrad nous en explique les raisons.

L'ombre de De Gaulle

Ancien directeur de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, Jacques Boncompain est invité par Philippe Conrad en considération de ses travaux sur l'Histoire, car ses recherches l'ont conduit à analyser les rôles respectifs du maréchal Pétain et du général De Gaulle au cours de la seconde guerre mondiale. "Je brûlerai ma gloire", titre de son dernier ouvrage, est évocateur des actes de Philippe Pétain pendant cette période, dans une France à terre sauvée par un armistice lui préservant l'Empire et la Flotte et où, selon l'auteur, le rendez-vous de Montoire est un Verdun politique. "Je brûlerai ma gloire" par Jacques Boncompain - Muller éditions - 710 p. - 28 €

Le Nouveau Passé-Présent avec Laurent Schang - Le baron Ungern, entre vérité et légende

Publiée le 01/01/2025

Dernier général des armées blanches combattant les bolcheviques, fusillé à 35 ans, le baron Ungern est un personnage exceptionnel qui vécut une vie d'aventures. Héros de la Première Guerre mondiale, il parcourra la Mandchourie, la Chine, et se mariera avec une princesse chinoise. Sa Division Asiatique de Cavalerie sera la dernière armée à se battre contre les troupes communistes. Il rêvait de créer une Asie unifiée qui serait en mesure de lutter contre une Europe qu'il jugeait décadente. Il libéra la Mongolie occupée par les troupes chinoises en 1921 et s'empressa de remettre sur le trône le Koutouktou, l'équivalent mongol du Dalaï-Lama. Cependant, en ce qui concerne la personnalité du baron Ungern, la légende a souvent remplacé la vérité historique. On a affirmé qu'il était un être cruel, un fou paranoïaque et sanglant, on lui a attribué une pensée proche du paganisme. En fait, ce n'était pas le baron Ungern qui était fou et sanglant, mais l'époque dans laquelle il vivait. Le baron apparaît, au contraire, comme un individu d'une rare droiture, dénué d'ambitions personnelles, sincère, modéré dans ses actions, cultivé et beaucoup plus humain qu'il ne semble.