Passé Présent
Passé-Présent n°281 : La ville à travers les âges
La ville à travers les âges
L'urbaniste Pierre Le Vigan aborde dans son essai le rôle de la Ville à travers deux millénaires d'histoire. Centre de l'activité économique, lieu de pouvoir, de production, de consommation, de muséographie, la Ville, liée au Sacré pendant le Moyen-Age, à l'industrie au XIXème siècle, génère une mixité sociale et aboutit au XXème à des phénomènes de ghettos corollairement à l'édification de grand ensembles urbains. "Métamorphoses de la Ville de Romulus à Le Corbusier" par Pierre Le Vigan - Ed. La barque d'or - 340 p. - 19,99 €.L'économie au Moyen Âge
Président de l'Institut l'Iliade, Philippe Conrad commente l'ouvrage du professeur Guillaume Travers "Economie médiévale et société féodale - Un temps de renouveau pour l'Europe", publié aux Editions de la Nouvelle librairie en 2020 (68 p. - 7 €). L'économie de ce temps, fondée sur la terre et la production agricole, ignore la loi du marché et privilégie l'esprit communautaire à l'individualisme. Dans le monde chrétien médiéval, non motivé par l'intérêt personnel, les profits s'investissent dans l'édification des cathédrales, le modèle spirituel supplantant le modèle marchand.Le Nouveau Passé-Présent avec Laurent Schang - Le baron Ungern, entre vérité et légende
Dernier général des armées blanches combattant les bolcheviques, fusillé à 35 ans, le baron Ungern est un personnage exceptionnel qui vécut une vie d'aventures. Héros de la Première Guerre mondiale, il parcourra la Mandchourie, la Chine, et se mariera avec une princesse chinoise. Sa Division Asiatique de Cavalerie sera la dernière armée à se battre contre les troupes communistes. Il rêvait de créer une Asie unifiée qui serait en mesure de lutter contre une Europe qu'il jugeait décadente. Il libéra la Mongolie occupée par les troupes chinoises en 1921 et s'empressa de remettre sur le trône le Koutouktou, l'équivalent mongol du Dalaï-Lama. Cependant, en ce qui concerne la personnalité du baron Ungern, la légende a souvent remplacé la vérité historique. On a affirmé qu'il était un être cruel, un fou paranoïaque et sanglant, on lui a attribué une pensée proche du paganisme. En fait, ce n'était pas le baron Ungern qui était fou et sanglant, mais l'époque dans laquelle il vivait. Le baron apparaît, au contraire, comme un individu d'une rare droiture, dénué d'ambitions personnelles, sincère, modéré dans ses actions, cultivé et beaucoup plus humain qu'il ne semble.
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