Passé Présent
Passé-Présent n°322 : Le fascisme, héritier du bonapartisme ?
Le concept fasciste
Philippe Conrad présente, dans une traduction révisée par Arnaud Imatz, un texte de l'intellectuel étatsunien Paul Gottfried traitant un phénomène politique marquant de l'histoire du XXème siècle : le fascisme. Ce terme, banalisé après sa disparition, tient lieu aujourd'hui de stigmatisation d'un adversaire, rapidement assimilé aux thèses nazies. L'élément déclencheur de cet épisode de l'histoire européenne est le premier conflit mondial. Le fascisme était censé construire un homme nouveau vivant dans une société débarrassée d'idéaux progressistes ou libéraux, synonymes de déclin. C'était aussi un mode de pensée qui rejetait à la fois le matérialisme, les valeurs de la bourgeoisie et le parlementarisme pour s'attacher au culte de la jeunesse, à la tradition et à la réaction ; en résumé une idéologie héritée du bonapartisme. "Fascisme - Histoire d'un concept" par Paul Gottfried.Un génie de l'invention : Clément Ader (1841-1925)
Fils, petit-fils, arrière-petit-fils de menuisiers, le jeune Clément Ader ne succédera pas à l'entreprise familiale, étant très tôt attiré par les sciences et les inventions que son génie créatif viendra apporter aux hommes. On lui doit une machine à poser les rails, la maquette d'un bateau-glisseur, un modèle d'électrophone, l'ancêtre du pneumatique, l'amélioration des vélocipèdes, du moteur à vapeur et combien d'autres brevets déposés dont le câble sous-marin ou les chenilles de chars, mais son obsession est de faire voler un engin plus lourd que l'air. Il y parviendra le 9 octobre 1890 en faisant décoller pendant quelques mètres, l'Eole.Le Nouveau Passé-Présent avec Dominique Lormier - Les vérités cachées de la victoire de 1945
La Seconde Guerre mondiale est l’un des événements les plus documentés de l’histoire contemporaine. Et pourtant… elle reste encore aujourd’hui largement méconnue dans certains de ses aspects fondamentaux. La victoire des Alliés en 1945 est souvent attribuée – presque exclusivement – à l’intervention militaire américaine, épaulée par l’Armée rouge et les Britanniques. Mais que sait-on vraiment du rôle de la France dans cette victoire ? Pourquoi l’apport militaire, stratégique, humain de notre pays est-il systématiquement relégué au second plan, voire occulté ? Pourquoi, après la guerre, a-t-on fait de Hitler le bouc émissaire idéal, celui qui aurait seul provoqué la chute du IIIème Reich par ses erreurs ? Est-ce une vision fondée ou une manière habile, pour certains officiers allemands, de réécrire leur propre responsabilité ?
Et l’Italie, enfin… Ce prétendu maillon faible de l’Axe, dont on raille encore l’inefficacité militaire : Et si cette caricature ne tenait pas face aux faits ? Et si les soldats italiens avaient, en réalité, combattu avec courage et ténacité jusqu’à la fin du conflit ?
Passé/Présent reçoit Dominique Lormier, un historien qui démonte ces idées reçues avec précision, documentation et esprit critique.
Il vient de publier "Les vérités cachées de la victoire de 1945" aux Éditions du Rocher, un ouvrage qui remet les faits au centre de l’histoire.
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