Politique Eco

Politique & Eco n°372 avec Jean-Pierre Chevallier - Inflation, EDF, Suisse, Macron/Pfizer : ce que la presse économique ne dit pas

Publiée le 16/01/2023

1) Inflation

Jean-Pierre Chevallier, analyste monétaire et financier (chevallier.biz), apporte une contribution significative à cette inflation contemporaine, avec l’aide d’un ratio M3/PIB : la chose est aisée à comprendre mais jamais expliquée (et pour cause). On nous dit qu’elle est provoquée par les ruptures d’approvisionnement liées au covid puis à la guerre en Ukraine. On nous dit aussi, comme Pierre Jovanovic, Charles Gave, Philippe Béchade, Philippe Murer, Bernard Monot, Olivier Delamarche, que cette inflation est due à la planche à billets des banques centrales (quantitative easing) qui procèdent à des hausse des taux pour pallier les facilités monétaires et la hausse des prix consécutive. Mais si on prend le cas de la Turquie, elle a une inflation élevée mais un ratio M3/PIB inférieur à 70% comme la France pendant les 30 Glorieuses, ce qui montre que l'inflation a des effets positifs si ce ratio est respecté, ce qui n'est plus le cas en France, dans la zone euro et aux USA actuellement.

 

2) EDF

Le rapport financier du 1er semestre 2022 montre que EDF a perdu plus de 3 milliards d'euros sur des placements financiers, des investissements en actions, obligations et immobilier de luxe, opérations tout à fait contraires à son cœur de métier et à ses obligations de service public.

 

3) La Banque nationale suisse 

La BNS dont nous avons parlé avec Pierre Jovanovic a perdu 166 milliards de francs sur ses placements financiers en 2022. La Banque de France en a perdu le double pour la même raison mais ses banksters refusent de publier des comptes donnant une image fidèle de la réalité.

 

4) Pfizer/Macron 

Combien Emmanuel Macron a-t-il gagné dans la conduite du rachat du secteur alimentation infantile de Pfizer par Nestlé par l’intermédiaire de la banque Rothschild ? Où sont passés les millions qu’une telle transaction rémunère ?

Politique & Eco n°432 avec Pierre Jovanovic : Même les banques centrales (BCE, FED) sont en déficit

Publiée le 15/04/2024

Parmi les banques commerciales déjà en difficulté, il faut signaler la Société Générale qui après avoir vendu les fonds de tiroir, vend même le tiroir ! La SG a été sauvée en 2008 par les banques américaines et celles-ci veulent maintenant un sérieux retour sur investissements, ayant un maximum d'actions. Morgan Stanley a dégradé le titre de la banque.

Mais ce sont aussi les banques centrales qui entrent dans les déficits. Dans son bilan 2023 publié jeudi 22 février, la Banque centrale européenne annonce avoir subi une perte de 1,3 milliard €, c’est aussi le cas de la FED et d’autres banques européennes. La hausse des taux voulue par elles en est la cause. Les banksters de la BCE prêtent de l'argent qu'ils n'ont pas à des banksters de la zone qui en manquent. "C'est de la cavalerie financière et de la création monétaire ex nihilo létale à terme" (Chevalier.biz). Un motif d’inquiétude supplémentaire qui rappelle la crise de 2008, les prêts interbancaires se tarissent faute de liquidités. Et pendant ce temps l’or ne cesse de monter 2 300 $ l’once pour 31 grammes.

Dans la série des déficits, voici maintenant les assurances : CGI Bâtiment (assurances), essentiellement dû à celle du grand groupe de construction Français, GEOXIA (Les Maisons Phoenix) en faillite.

Pour Pierre Jovanovic, il y a un cygne noir, celui du nombre des morts de la vaccination (source Bloomberg), conséquences inattendues : des procès et des versements d’indemnités conséquentes aux victimes.

Et pendant ce temps, Emmanuel Macron et Bruno Le Maire se heurtent au mur de la dette. Ils ont définitivement transformé la France en Grèce de 2009. Quant au livret A, il va servir à financer la guerre en Ukraine .

De tout cela l’opinion, en France et aux Etats-Unis, commence à s’apercevoir et les médias mainstream connaissent des difficultés, même le Wall Street journal perd des lecteurs, alors que les bourses continuent leur lévitation, en contradiction avec un situation économique fortement dégradée.