Politique Eco

Politique & Eco n°383 avec Guy de La Fortelle - Crise bancaire : "quoi qu'il en coûte", le retour

Publiée le 03/04/2023

Il ne s’agit pas d’accidents locaux mais bien d’une crise systémique. La faillite de SVB n’est pas le début de la fin, mais la prolongation du pire, aucun remède n’a été apporté aux vices profonds ayant provoqué la crise de 2008. La banque au cœur de l’écosystème de la Silicon Valley n’est plus. En quelques heures, une perte de moins de 2 milliards de dollars s’est transformée en une fuite de capitaux de 45 milliards qui ont engendré 600 milliards de pertes boursières. La Signature Bank de New-York, spécialisée dans le financement des cryptomonnaies, elle aussi est en faillite. Comme dans les meilleurs tours de magie, l’attention est attirée à l’Ouest pour masquer les trucages à l’Est, ceux des très grosses banques de la côte Est : "too big to fail" ! 

Le vrai problème bancaire se sont des banques comme Crédit Suisse ou Deutsche Bank dont Guy de La Fortelle (L'investisseur sans costume) montre qu’elles sont de gigantesques machines frauduleuses. Avec cette crise systémique, c’est la continuation du "quoi qu’il en coûte", la continuation de la dette par tous les moyens. Et donc la poursuite de l’inflation. Face à l’inflation, se généralisera le régime de pénuries que nous effleurons du doigt. A tout moment, le système peut s’effondrer mais il peut aussi muter et de proche en proche finir en système soviétique communiste dans lequel l’argent n’existe même plus.

Une France sous tutelle : compte à rebours lancé - Politique & Eco avec Tom Benoit

Publiée le 09/09/2024

Une France rattrapée par ces vieux démons. Alors que Michel Barnier, l'égérie de Bruxelles, vient d'être nommé au poste de premier ministre, toutes les lumières sont au rouge pour les Français. Leur Etat est sous le coup d'une procédure de la Commission européenne pour déficit excessif (5,6% en 2024 selon B. Le Maire), et le budget pour 2025, déjà en retard dans sa préparation, promet une pression fiscale insoutenable et un déficit autour des 6%. Une incapacité de nos dirigeants à réduire les dépenses publiques qui interroge comme avec la transition écologique ou les 15 milliards € déjà dépensés pour aider l'Ukraine dans une guerre perdue d'avance. Une gabegie ubuesque qui expose notre pays à la menace d'une mise sous tutelle de la Commission européenne et une disparition de la France comme pays indépendant. Le paiement des intérêts de la dette coûte déjà plus de 50 milliards €/an à l'Etat et pourrait avoisiner les 75 milliards € en 2027.

Tom Benoit, économiste et directeur de la rédaction de "Géostratégie magazine", livre un constat pessimiste : "les Français ont cessé de se battre, je ne crois pas au relèvement de la France...". En attendant un éventuel sursaut du peuple qui attend souvent d'être dos au mur...