Productivité, management, inflation... la mondialisation se dévore les entrailles en se donnant l'illusion qu'elle se nourrit. Dans son ouvrage "Surchauffe - L'inflation ou l'enflure économiste", Romain Kroës, ancien pilote de ligne, dénonce la déconnection du réel de l'économie politique. Alors que l'OCDE affirme que la croissance a creusé les inégalités, l'invité de "Politique & Eco" explique qu'il faut se débarrasser de la contrainte productiviste mais le modèle financier en vigueur ne le permet pas. En effet, face à la démission des Etats en matière économique, l'OMC est devenue l'organisation internationale la plus puissante. La libre-concurrence qu'elle impose n'est pas un état stable, elle favorise les pays industrialisés, empêche les productions locales et doit donc être encadrée, ce qu'elle n'est pas. La surchauffe de notre économie est aussi liée à l'inflation monétaire, résultat de l'action de banques centrales aux pouvoirs politiques exorbitants. Face aux impasses de la mondialisation, Romain Kroës propose une stratégie de planification des politiques monétaires, la convertibilité or de la monnaie et un crédit libre d'intérêts. La prise de conscience passe d'abord par le renoncement à la toute-puissance de l'homme et par la libération du travail. 

La résistance à l'oppression est un droit imprescriptible du peuple français. Et la pire des oppressions est la trahison de ceux qui sont à la tête de l'Etat. Dans son ouvrage "Révolte !", l'activiste et blogueur Sylvain Baron, dénonce toutes les trahisons de nos dirigeants : la fin de la souveraineté monétaire (euro), l'intelligence avec des puissances étrangères (Alstom Energie vendu à General Electric), la livraison de données à une puissance étrangère (livraison d'informations de la DGSE à la NSA), les crimes contre l'humanité en Libye et en Syrie... Face à tous ces détournements, Sylvain Baron évoque la stratégie de reconquête populaire et non-violente du pouvoir : la panique bancaire, le siège des lieux de pouvoirs, la grève... L'auteur aborde également la désignation populaire d'un cabinet de l'ombre prêt à accéder au pouvoir et la constitution de tribunaux populaires pour juger ceux qui ont trahi le peuple. Un processus politique de transition que Sylvain Baron estime envisageable dans un avenir proche...