Politique Eco

Politique & Eco n°391 avec Olivier Delamarche - Macron-Ukraine : une guerre pour cacher la corruption ?

Publiée le 29/05/2023

Macron s’en va-t-en guerre, fournit des armes à Zelenski, le reçoit à Paris... Olivier Delamarche pose la question : à quoi joue-t-il ? Réponse : c’est la fuite en avant pour cacher la corruption du personnel politique français et européen. En attendant, cette guerre permet à Washington d’éliminer un concurrent, l’Europe, d’où partent les capitaux des banques en difficultés sous forme d’un "bank run" silencieux qui profite au dollar. Dédollarisation, certes, mais l’énergie bon marché achetée à la Russie en euros c’est fini. Maintenant, c’est en dollar et c’est plus cher !

En France, la situation ressemble à celle de la Grèce il y a 10 ans : dette, déficit extérieur, PIB manipulé. Notre pays risque en conséquence de subir le même sort : fuite des cerveaux et vente de son patrimoine public.

Pour contrôler les peuples mécontents de leurs oligarques, la solution, après le pass sanitaire et la guerre en Ukraine, les atteintes à la propriété privée et à l’épargne. "Vous ne posséderez rien et vous serez heureux" explique-t-on à Davos !

Mais le moyen de contrôle encore plus efficace sera la monnaie numérique qui se prépare. Elle permettra d’effacer la dette, aidée par l’inflation, et sous ce prétexte de contrôler votre consommation climatiquement incorrecte !

Et pendant que les Français voient leur pouvoir d’achat se dégrader gravement, le pétrole baisse à 70 $, soit en dessous du prix d’avant covid, mais l’essence est toujours à 2 euros, comprenne qui pourra.

Bruno Lemaire nous rassure : "l’Etat vous a protégé". Pas du tout, il nous a pris 100 pour nous rendre 10. Quant à l’annonce de la baisse des impôts pour une classe moyenne qui n’existe plus, il y a longtemps qu’Olivier Delamarche ne croit plus au Père Noël.

Dans ce contexte, un krach est-il possible ? Pour Olivier Delamarche, l’annoncer à grand renfort de spécialistes, c’est déjà le signe qu’il n’aura pas lieu. Au final, le dernier mot restera aux Banques centrales qui vont reprendre, impunément, la politique de facilité monétaire, mais jusqu'à quand ?

Politique & Eco avec Philippe Murer - Israël/Iran : une guerre profitable aux marchés ?

Publiée le 30/06/2025

"La raison du plus fort est toujours la meilleure"... Donald Trump a sorti les muscles pour imposer la paix au Proche-Orient. La guerre Israël/Iran avait pourtant fait craindre le pire, notamment un choc pétrolier avec un éventuel blocage du détroit d'Ormuz par Téhéran, et l'intervention américaine, ravivé les craintes d'une flambée des prix du pétrole.

- Le calme sur les marchés est-il revenu avec le cessez-le-feu ?

- Qui sont les gagnants de ce conflit ? 

- Le programme nucléaire iranien est-il en cendres ? 

La paix revenue, le retour des guerres dites préventives, en violation du droit international, n'augure pourtant rien de bon pour la stabilité mondiale.

En France, l'échec du conclave sur les retraites de François Bayrou révèle le blocage des institutions. Le déficit public va donc continuer d'augmenter (200 milliards € cette année contre 170 milliards € en 2024). Une nouvelle dégradation de la note de la France semble inévitable.

- Les taux d'intérêts vont-ils augmenter ? 

- Comment les faillites d'entreprises vont-elles évoluer face aux prix de l'énergie ?

- La France peut-elle devenir l'épicentre d'une crise de la zone euro ?

Dans ce numéro de "Politique & Eco", l'économiste Philippe Murer, analyse les conséquences économiques de la guerre Israël/Iran, le climat dans les entreprises françaises et notre modèle social. Face aux élites sadiques, il lance un appel à l'union des résistants !