Politique Eco
Politique & Eco n°391 avec Olivier Delamarche - Macron-Ukraine : une guerre pour cacher la corruption ?
Macron s’en va-t-en guerre, fournit des armes à Zelenski, le reçoit à Paris... Olivier Delamarche pose la question : à quoi joue-t-il ? Réponse : c’est la fuite en avant pour cacher la corruption du personnel politique français et européen. En attendant, cette guerre permet à Washington d’éliminer un concurrent, l’Europe, d’où partent les capitaux des banques en difficultés sous forme d’un "bank run" silencieux qui profite au dollar. Dédollarisation, certes, mais l’énergie bon marché achetée à la Russie en euros c’est fini. Maintenant, c’est en dollar et c’est plus cher !
En France, la situation ressemble à celle de la Grèce il y a 10 ans : dette, déficit extérieur, PIB manipulé. Notre pays risque en conséquence de subir le même sort : fuite des cerveaux et vente de son patrimoine public.
Pour contrôler les peuples mécontents de leurs oligarques, la solution, après le pass sanitaire et la guerre en Ukraine, les atteintes à la propriété privée et à l’épargne. "Vous ne posséderez rien et vous serez heureux" explique-t-on à Davos !
Mais le moyen de contrôle encore plus efficace sera la monnaie numérique qui se prépare. Elle permettra d’effacer la dette, aidée par l’inflation, et sous ce prétexte de contrôler votre consommation climatiquement incorrecte !
Et pendant que les Français voient leur pouvoir d’achat se dégrader gravement, le pétrole baisse à 70 $, soit en dessous du prix d’avant covid, mais l’essence est toujours à 2 euros, comprenne qui pourra.
Bruno Lemaire nous rassure : "l’Etat vous a protégé". Pas du tout, il nous a pris 100 pour nous rendre 10. Quant à l’annonce de la baisse des impôts pour une classe moyenne qui n’existe plus, il y a longtemps qu’Olivier Delamarche ne croit plus au Père Noël.
Dans ce contexte, un krach est-il possible ? Pour Olivier Delamarche, l’annoncer à grand renfort de spécialistes, c’est déjà le signe qu’il n’aura pas lieu. Au final, le dernier mot restera aux Banques centrales qui vont reprendre, impunément, la politique de facilité monétaire, mais jusqu'à quand ?
Politique & Eco avec Georges Clément - Donald Trump : la mondialisation détruite ?
Pour le président du Comité Trump France, Georges Clément, le bilan après trois mois de présidence Trump est pour le moins mitigé. Sur le plan du protectionnisme, le risque n’est-il pas inflationniste pour l’économie américaine ? Sur cette question, ce qui est en cause, ce n’est pas la hausse des tarifs douaniers mais le fameux "quantitative easing" (QE), soit la fabrication de monnaie par la FED : la politique monétaire d’Obama et de Biden.
Pour réduire la dette, Donald Trump a voulu réduire la dépense des agences gouvernementales dont on découvre (affaire USAID) qu’elles financent la propagande gauchiste et wokiste aux Etats-Unis et dans le monde, sans aucun rapport avec le bien commun de la société américaine. Mais là encore, les juges bloquent les licenciements et la dette colossale de l’Etat américain n'est pas prête de se réduire. Tout rapprochement avec la situation française serait pur hasard ?
Sur la politique étrangère et principalement l’Ukraine, la paix se fera mais les changements de pied constants de Volodymyr Zelensky freinent sa résolution du conflit. Il apparaît à l’évidence que l’Ukraine a toujours été russe et que dans la circonstance, il est douteux que la Crimée et le Donbass puissent revenir à l‘Ukraine.
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "Pourquoi Donald Trump a provoqué un krach boursier".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici.
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