Politique Eco

Politique & Eco n°397 avec Loïc Chaigneau - L'arme fatale contre les GAFAM

Publiée le 10/07/2023

Une souveraineté européenne "et en même temps", une souveraineté nationale ! Le concept de souveraineté partagée lancé par Emmanuel Macron est-il envisageable et même souhaitable ? Pour Loïc Chaigneau, philosophe et l'auteur de "Pour une souveraineté intégrale", voilà bien une idée vaine. Voici le fond de sa pensée : "Toute souveraineté partielle ou partagée perd d'emblée et par définition son caractère proprement souverain". Cette souveraineté, les Français en sont dépossédés depuis le traité de Maastricht en 1992. Et de plus en plus... Elu en 2017, Emmanuel Macron a directement affiché son hostilité à la nation avec un girondisme antirépublicain. En effet, les lois servent désormais les intérêts d'une classe dominante despotique à la tête de grandes entreprises antihumanistes (GAFAM). Mais comme l'a dit le sociologue français Michel Clouscard "l’Etat-nation a pu être le moyen d’oppression d’une classe par une autre, il devient le moyen de résister à la mondialisation". Cela dit, une souveraineté retrouvée de l'Etat-nation est-elle une fin en soi ? Non ! Loïc Chaigneau montre que la récupération de la seule souveraineté nationale sans mobilisation sur le terrain économique est vaine. De même, la reprise en main de l’outil de travail sans cadre national à même de la préserver l’est tout autant. Pour l'invité de "Politique & Eco", "l’humanisme total prend forme dans la souveraineté intégrale, une certaine écologie politique et un rapport au sacré". Un entretien de haut vol à méditer pendant les vacances !

Politique & Eco n°406 avec Sylvain Baron - Trahisons d'Etat : la résistance est une nécessité

Publiée le 02/10/2023

La résistance à l'oppression est un droit imprescriptible du peuple français. Et la pire des oppressions est la trahison de ceux qui sont à la tête de l'Etat. Dans son ouvrage "Révolte !", l'activiste et blogueur Sylvain Baron, dénonce toutes les trahisons de nos dirigeants : la fin de la souveraineté monétaire (euro), l'intelligence avec des puissances étrangères (Alstom Energie vendu à General Electric), la livraison de données à une puissance étrangère (livraison d'informations de la DGSE à la NSA), les crimes contre l'humanité en Libye et en Syrie... Face à tous ces détournements, Sylvain Baron évoque la stratégie de reconquête populaire et non-violente du pouvoir : la panique bancaire, le siège des lieux de pouvoirs, la grève... L'auteur aborde également la désignation populaire d'un cabinet de l'ombre prêt à accéder au pouvoir et la constitution de tribunaux populaires pour juger ceux qui ont trahi le peuple. Un processus politique de transition que Sylvain Baron estime envisageable dans un avenir proche...