Politique Eco
Politique & Eco n°403 avec Valérie Bugault - La République française n'existe plus !
La République française n'existe pas, l'Etat français n'existe pas ! Techniquement, la France n’existe plus, elle doit désormais s’écrire l’aFrance. Ce malheureux pays, l’une des premières cibles du globalisme financier est devenu un simple relai d’influence des intérêts financiers supérieurs, lesquels rendent comptent aux maîtres globalistes qui opèrent, historiquement, à partir du centre financier de la City of London. Il existe des relais locaux d’organismes centraux qui gèrent des populations mais il n’existe plus d’États au sens politique du terme depuis l’avènement du parlementarisme représentatif et du phénomène "banque centrale". Les seuls intérêts représentés politiquement sont ceux bien compris des intérêts qui financent les partis politiques. La Res Publica n’existe pas dans de tels régimes, elle cède la place à la Res Privata. Seul un changement d’organisation politique pourra remédier à cela. Valérie Bugault, spécialiste de la géopolitique juridique et économique, à la tête du projet Révoludroit, propose de renouer avec les fondamentaux de notre civilisation chrétienne à tous les niveaux : économique, via "la nouvelle entreprise", juridique par la réhabilitation d’un droit civil commun respectueux des grands principes issus du droit naturel et étatique avec la réévaluation du sens du Chef d’État et de l’utilité d’un gouvernement.
Politique & Eco avec Eloïse Benhammou - Dette de la Sécu : Etat-marchés, corruption partout
Un système ultra-opaque permet aux banques françaises et étrangères de voler chaque jour des milliards aux Français, et cela en toute discrétion, raflant au passage nos cotisations sociales. Eloïse Benhammou, auteur de "Kleptocratie française" nous montre que tout le système social et fiscal français est désormais entre les seules mains du capitalisme financier. La France est totalement soumise à la volonté des grands banquiers qui échappent logiquement à la justice puisqu'elle est rendue par le même Etat contrôlé par les banques !
Aujourd’hui, il n’est question que de la dette, et malgré les fanfaronnades de Bruno Le Maire, la situation est grave, on nous annonce des hausses d’impôts... Mais on ne fait pas assez mention de la dette sociale : environ 850 milliards €. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 annonce un déficit de 10,8 milliards en 2023 qui culminera à 17,2 milliards en 2027. La Sécurité sociale sera donc de nouveau contrainte de se tourner vers les marchés financiers en s’endettant.
Combien la Cades, Caisse d'amortissement de la dette sociale, devra-t-elle prendre sur les marchés ? Et il va falloir payer les banques pour financer la dette sociale (commissions bancaires) et donc les cotisations sociales vont profiter aux banques. Pour 10 milliards € empruntés, la facture s’élève à 20 milliards et ceux qui achèteront cette dette ne sont pas connus volontairement par l’Etat français, un comble !
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