Politique Eco
Politique & Eco n°420 avec Jacques Sapir - La révolution économique de Poutine
Vladimir Poutine a relancé son industrie avec un nouveau modèle économique. Alors que Bruno Le Maire avait promis de mettre la Russie à genoux, la croissance de son PIB pour 2023 devrait se situer autour de 3,6% ou 3,7%. Grâce à une bonne anticipation des sanctions occidentales par le premier ministre russe Michoustine et une politique budgétaire expansionniste, Moscou a permis aux entreprises de faire de réels progrès notamment par une réorganisation de leur production. La croissance industrielle pour 2023 devrait être de 5,3% et de 8,7% pour l’industrie manufacturière. C’est cette dernière qui a été le principal moteur de la croissance. Les exportations sont aussi à l’origine du rebond, celles de l’industrie manufacturière ont retrouvé voire dépassé leur niveau d’avant les sanctions. Et la dédollarisation de l'économie russe poursuit son chemin : le Yuan représentait 8% du volume des transactions internationales début 2022 contre 48% aujourd'hui.
L'économiste Jacques Sapir, directeur d'études à l'EHESS et enseignant à l'Ecole de guerre économique, analyse le nouveau système de croissance russe, un système toujours capitaliste mais beaucoup moins financiarisé qu'auparavant.
Politique & Eco avec François Dubois – "Captionem" : les expérimentations de l’Etat profond
François Dubois est un ancien militaire de la Gendarmerie nationale, officier de police judiciaire, instructeur et formateur de formateurs au sein des écoles de gendarmerie. Après avoir été évincé de l’Education nationale en raison de ses prises de positions, il est aujourd’hui vice-président de l’association « Profession Gendarme » dont le site internet réalise plus de dix millions de vues par an. Passionné par l’étude des grands mouvements sociétaux, historiques et géopolitiques, il s’est spécialisé dans l’analyse des méthodes de gouvernance et d’ingénierie sociale. Auteur engagé, il a publié deux ouvrages percutants et profondément réflexifs : "Alice au pays de Lucifer" (KA Éditions) et "Captionem" (The Book Edition).
CAPTIONEM : Une cité, une technologie, un totalitarisme François Dubois, avec talent, prolonge, par son roman, Huxley et Orwell. Le terme captionem est l’accusatif singulier du nom féminin captio en latin, que l’on peut traduire en français par piège, duperie, tromperie, ou encore sophisme. Mystérieusement traquée par des assassins, une jeune femme trouve par hasard refuge dans une ville surgie de nulle part : Captionem. Mais ce sanctuaire n’est qu’un mirage. Cette cité-laboratoire, dissimulée aux yeux du monde, est le terrain d’expérimentation de l’État profond, où s’affinent dans l’ombre les méthodes de gouvernance de demain. Ici, intelligence artificielle et dématérialisation intégrale orchestrent un contrôle absolu, réduisant chaque habitant à un rouage d’un totalitarisme invisible. L’exilée comprend bientôt que son salut n’était qu’une illusion et qu’elle est désormais prisonnière. Piégée dans ce cauchemar où tout n’est que surveillance, une question la hante : comment échapper à ce monde dystopique ?
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "Trump et les marchés : une confiance brisée". Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora. Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici.
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