Politique Eco

Politique & Eco n°442 avec Bernard Monot - BRICS-Occident : la grande bascule monétaire

Publiée le 24/06/2024

Le RN a récolté 31,4% des voix lors des européennes... le Parlement de Strasbourg en sera-t-il bouleversé pour autant ? Et dans la foulée des résultats des européennes, le président Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. En cas de majorité absolue du RN, BlackRock, McKinsey et les requins de la finance sont à la manœuvre face au risque de défaut de la dette française et la Triade FMI, BCE, CE, s’apprête à passer à l’action comme il y a 10 ans contre la Grèce. Nous pouvons connaître un "Pearl Harbour financier". Le risque étant qu’une crise bancaire conduise à prélever sur l’épargne des Français ou leurs comptes bancaires. Tout est en place pour les spolier et organiser la casse sociale, déjà amorcée : hôpitaux, chômage, retraites. 

A l’échelon supranational, le Conseil européen se réunira en convention à la fin de l’année pour finaliser l’agenda caché de la Commission, le chaos lui servant de moyen d’arriver à ses fins fédéralistes et pour imposer son euro numérique. Contre ce projet fédéraliste, Bernard Monot, économiste politique, vice-président du Cercle national des économiste (CNE), et auteur de "L'eurovision pour les peuples - Le patriotisme ou la banqueroute", préconise le BRUXIT, à savoir sortir la Commission européenne de l’Europe.

Parallèlement, c’est en réalité tout l’occident qui est endetté. Les BRICS comptent bien en tirer avantage, alors que le processus de dédollarisation a déjà commencé. Revenant du Forum économique de St Pétersbourg, qui réunit les principaux pays des BRICS, Bernard Monot peut juger du dynamisme et de la force montante de ces pays en train de supplanter l’Occident. La grande bascule a commencé, les mouvements d’or en témoignent. Face à ces risques, le CNE fait 12 propositions. 

 

Rappel des réseaux sociaux du CNE :
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Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - Bruxelles et Washington veulent recenser tout ce que vous possédez

Publiée le 23/09/2024

Une convergence de vue entre Washington et Bruxelles, pour le moins suspecte, annonciatrice de grandes difficultés. En témoignent :

- Le défaut de paiement officiel de l'Ukraine au 1er août.

- La dette US terrorise Warren Buffet qui vend ses parts de Bank of America.

L’Europe est vassalisée par l’Amérique par l’intermédiaire du dollar. Toute utilisation du dollar dans les transactions peut tomber sous le coup du DOJ (Department of Justice US). A quoi s’ajoute la destruction de l'Europe par les Etats-Unis avec le prix de l'énergie. Et pendant ce temps, l’homme aux mille milliards de dette en France, Bruno Le Maire, donne des leçons à ses détracteurs légitimes. Bruxelles explique que la France devra emprunter carrément 25% de son PIB ! Petit rappel : tout pays payant 3% d'intérêt ou plus sur sa dette est mort.

Les Etats-Unis eux aussi sont entrés en mode Weimar, par le recours à la planche à billets tandis que les mines d'or de la Russie l'ont rendue invincible, et que l'Arabie saoudite achète de l'or en cachette (les Etats-Unis s’efforçant à tout prix de conserver le privilège du dollar qui n’est "plus aussi bon que l’or").

Pendant ce temps, le massacre bancaire continue : 545 banques ont fait faillite depuis la crise de 2008 aux Etats-Unis tandis qu’en Allemagne, Commerzbank et UniCredit fusionnent. Quand deux banques parlent de fusion, on a deux cas de figure : l'une est en faillite et il s'agit de la cacher pour ne pas affoler les clients ou les deux sont en faillite, et il s'agit toujours de ne pas affoler les clients.

De son côté, la Société Générale a décidé de vendre deux filiales européennes : SG Kleinwort Hambros au Royaume-Uni et Société Générale Private Banking Suisse.