Politique Eco

Politique-Eco n°188 avec Philippe Nemo : L'impôt est-il légitime ?

Publiée le 22/10/2018
Olivier Pichon reçoit Philippe Nemo, normalien, philosophe, ancien professeur à l’ESCP et HEC, directeur de l’Ecole Professorale de Paris. 1) Genèse de l’impôt moderne, une funeste rupture - L’Ancien Régime : absolutiste mais les prélèvements sont faibles - Le contrat social (plus ancien que Rousseau) et les contributions fiscales - La fin du contrat social au cours du XX ° siècle - Une métaphysique socialiste fait disparaître la sphère privée - L’invraisemblable définition de la "dépense fiscale", l’aveu que tout appartient à l’Etat - Caillaux : le problème de l’impôt sur le revenu et la progressivité - Analyse de la notion de contribution, quasi volontaire mais en échange de l’ordre public et d’un bien collectif non produit par le marché - Notion de justice commutative (Aristote) - Les représentants du peuple n’assurent plus le contrôle des impôts - Ceux qui vivent des contributions ne sauraient les restreindre - L’Etat fiscal fait de la France un régime d’oppression - Peter Sloterdjik : "La main qui prend" (son livre : Repenser l’impôt) 2) Un changement de société sans débat ni conscience - Quelle légitimité de l’impôt ? - Une véritable religion universelle de l’impôt, malheur aux hérétiques ! - Quintuplement de l’impôt en un demi siècle sans aucun débat - Des effets nécrosants pour la société mal mesurés encore pour le long terme - Une mutation sociale en forme de mutilation - La réduction des inégalités comme objectif implique un don sans contrepartie et sans limite - Qui parle encore de liberté, les hommes politiques n’emploient plus guère ce mot - Une lourde hypothèque pour l’avenir - Une véritable mutilation ontologique, une stérilisation des initiatives - Un système surpuissant, ses ruses pour augmenter toujours par l’assiette ou les taux - L’impossible solidarité volontaire, la chasse à l’informel, la névrose fiscale chronique pour toujours plus de prélèvements 3) Une rupture consécutive du lien social, une régression anthropologique - Quotité ou répartition, la fin du secret - La tyrannie de la transparence et la tyrannie par la transparence - Le coup des petites cuillères pour l’ISF ! - Big Brother fiscal - Un déficit pour l’intérêt général - L’occident jadis productif et inventif pourrait voir régresser cette faculté en raison de cette nécrose fiscale - Contrainte publique et GAFA : la Gestapo en a rêvé, notre société l’a fait - Un processus auto entretenu que personne ne peut arrêter - La névrose confiscatoire, une société de spoliation conduit à une société de défiance - Peter Sloterdjik : les exploiteurs sont aujourd’hui les bénéficiaires d’argent public et les exploités sont les membres de la société civile - Rhétorique du prédateur légal et du prédateur illégal - Un impôt sans contrepartie est du vol, la contrainte publique en fait de plus un vol en bande organisée - Paradoxe : la richesse des plus riches augmente le pouvoir d’achat de ceux qui achètent leurs produits par la production de masse et la baisse des prix - L’envie comme moteur social et politique, René Girard et le discours mimétique

Politique & Eco n°435 avec Ludovic Malot - Dépossession planétaire : urgence d'une monnaie Or et Argent

Publiée le 06/05/2024

Ludovic Malot, franco-suisse, est économiste et entrepreneur. Il est un expert sur les fondamentaux d’une monnaie saine et détaille dans son livre le système monétaire actuel frauduleux avec ses nombreuses implications notamment politiques, économiques, financières, sociales et environnementales. Présent sur le sol américain lors des attentats du 11 septembre 2001 à New York, il a alors initié des recherches et découvert que les métaux précieux (or et argent métal) sont au cœur d’une guerre planétaire avec une cabale et mafia financière très puissante qui cherche à maintenir son système monétaire frauduleux basé sur la dette fiduciaire, l’asservissement, la ruine et à terme la privation. Cette mafia en col blanc à l’origine de la création des banques centrales déploie ses tentacules dans toutes les organisations supranationales qu’elle a créées pour dérouler un agenda bien précis.

Il révèle aujourd’hui une incroyable opération intelligente, par le biais d’un subterfuge juridique un "Droit de garantie" inventé et scellé en 2006 dans la Convention de la Haye sur l’incertitude juridique des titres transfrontaliers. Véritable holdup planétaire mis à découvert en mai 2023 par le lanceur d’alerte et initié de la finance, David Rogers Webb, auteur du livre "The Great Taking" (La Grande prise), qui a commencé il y a plus de 20 ans et dont l’objectif est la saisie de tous les actifs financiers négociables considérés comme des titres (actions, obligations, tous les dépôts, biens financés par la dette, sous-jacents des entreprises publiques etc… et ce dans toutes les juridictions du monde). Saisie qui sera effectuée immédiatement après l’effondrement programmé du système de dettes qu’ils ont mis eux-mêmes en place. Trois personnes clés au service de la cabale financière : William Bill Dentzer Jr, agent de la CIA qui a piloté le projet de dématérialisation des titres, Egon Guttman, expert mondial en titres décédé en 2021 et James Steven Rogers, professeur émérite de droit.

 

"La Grande prise" en libre accès : 

https://thegreattaking.com/french

 

Pour rejoindre le canal Telegram de Ludovic Malot :

https://t.me/franceliberte

 

Le suicide monétaire de Ludovic Malot : 

https://boutiquetvl.fr/economie/ludovic-malot-le-suicide-monetaire