Politique Eco

Politique & Eco n°307 avec Yves-Marie Adeline : Pour un Etat protecteur contre l'Etat profond

Publiée le 12/07/2021
Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Yves- Marie Adeline pour son livre : "L’économie encadrée". Ni entièrement libre, ni administrée, mais encadrée... telle doit être l’économie, dont Yves-Marie Adeline nous rappelle le principe : être mise au service des particuliers. Et puisque les particuliers vivent en société, l’Etat a la responsabilité d’encadrer les relations entre eux, conformément à sa vocation qui est de favoriser l’harmonie sociale. Cette harmonie sociale, l’Etat ne peut y tendre que s’il est lui-même une garantie contre les fièvres politiques, aujourd’hui, celles de l’oligarchie. Autrement dit, l’harmonie sociale ne peut pas être séparée de l’harmonie politique. Cette garantie, Yves-Marie Adeline professe qu’elle ne peut résider que dans l’établissement préalable d’une institution indisponible, posée comme clef de voûte de l’ensemble. On pense à la monarchie dans cette république qui est déjà une monarchie élective.

Politique & Eco avec François Dubois – "Captionem" : les expérimentations de l’Etat profond

Publiée le 14/04/2025

François Dubois est un ancien militaire de la Gendarmerie nationale, officier de police judiciaire, instructeur et formateur de formateurs au sein des écoles de gendarmerie. Après avoir été évincé de l’Education nationale en raison de ses prises de positions, il est aujourd’hui vice-président de l’association « Profession Gendarme » dont le site internet réalise plus de dix millions de vues par an. Passionné par l’étude des grands mouvements sociétaux, historiques et géopolitiques, il s’est spécialisé dans l’analyse des méthodes de gouvernance et d’ingénierie sociale. Auteur engagé, il a publié deux ouvrages percutants et profondément réflexifs : "Alice au pays de Lucifer" (KA Éditions) et "Captionem" (The Book Edition). 

CAPTIONEM : Une cité, une technologie, un totalitarisme François Dubois, avec talent, prolonge, par son roman, Huxley et Orwell. Le terme captionem est l’accusatif singulier du nom féminin captio en latin, que l’on peut traduire en français par piège, duperie, tromperie, ou encore sophisme. Mystérieusement traquée par des assassins, une jeune femme trouve par hasard refuge dans une ville surgie de nulle part : Captionem. Mais ce sanctuaire n’est qu’un mirage. Cette cité-laboratoire, dissimulée aux yeux du monde, est le terrain d’expérimentation de l’État profond, où s’affinent dans l’ombre les méthodes de gouvernance de demain. Ici, intelligence artificielle et dématérialisation intégrale orchestrent un contrôle absolu, réduisant chaque habitant à un rouage d’un totalitarisme invisible. L’exilée comprend bientôt que son salut n’était qu’une illusion et qu’elle est désormais prisonnière. Piégée dans ce cauchemar où tout n’est que surveillance, une question la hante : comment échapper à ce monde dystopique ? 

A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "Trump et les marchés : une confiance brisée". Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora. Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici.