Politique Eco

Politique & Eco n°327 avec Guy de La Fortelle - BlackRock : la nébuleuse du scandale (1ère partie)

Publiée le 17/01/2022
Une enquête en deux épisodes sur le géant américain BlackRock qui écrase l’économie occidentale avec Guy de La Fortelle, économiste, blogueur. BlackRock, beaucoup plus qu’une multinationale financière, du lourd ! Une mutation majeure du néolibéralisme est passée presque inaperçue. Pourtant il s’agit d’un grand délit d'initiés que BlackRock opère dans l'indifférence générale d'une presse indigente... ou vendue. La situation depuis est devenue incontrôlable. BlackRock, un rocher noir ou bien encore un trou noir (spatial) qui absorbe de la matière, en l’occurrence le siphonnage des données (Big data) en collaborant avec la FED et la BCE entre autres. Une reconstitution des monopoles comme à l’époque des barons pillards mais en plus gros, dans l’Amérique de 1900, avant les lois antitrust. BlackRock a 9 500 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Vanguard qui opère avec BlackRock suit de près avec 7 200 milliards et State Street ferme le podium avec 3 500 milliards. Ajoutez à cela les 21 600 milliards d’actifs indirectement gérés par BlackRock via ses algorithmes Aladdin et vous avez 3 acteurs issus du même nid qui détiennent ou contrôlent 42 000 milliards d’actifs, soit 15 fois le CAC40 au complet, bien assez pour exercer une emprise globale sur l’économie occidentale, voire mondiale. Ces géants comme BlackRock font essentiellement de la "gestion passive" et n’interviennent pas dans la gestion des sociétés qu’ils détiennent. Mais pour le premier semestre 2020, BlackRock s’était opposé à 120 nominations de directeurs dans les assemblées de 330 grands groupes nord-américains. Il se trouve que BlackRock est également le deuxième actionnaire de Pfizer ou encore de Johnson & Johnson et de Merck MSD, juste derrière Vanguard autre géant américain de la gestion d’actifs qui partage les mêmes intérêts stratégiques. Ce qui nous permettra dans une deuxième partie d’aller de BlackRock à Pfizer... une affaire à suivre.

Politique & Eco avec Sergueï Kolessnikow - Russie-UE : coûts et bénéfices de la guerre

Publiée le 08/12/2025

Dans cette nouvelle émission "Politique & Eco", nous recevons Sergueï Kolessnikow, professeur agrégé de sciences économiques et sociales, spécialiste des relations internationales, et auteur de l'ouvrage "Le choc Russie-Occident - Un double éclairage économique et géopolitique". Une analyse du coût réel de la guerre en Ukraine pour la Russie et pour l’Union européenne, ses conséquences économiques, politiques et géopolitiques, ainsi que les bénéfices stratégiques que chaque bloc cherche à tirer du conflit.

 

Au programme :

– Le coût économique et politique du conflit en Ukraine pour la Russie, l’Europe et les Etats-Unis.

– L’état réel de l’économie russe, ses sanctions, sa croissance et ses limites.

– Le positionnement américain, du plan Trump aux débats sur le soutien à Kiev.

– L’affaiblissement économique européen et les défis du modèle de croissance occidental.

– La montée en puissance des BRICS et la recomposition globale.

– Les débats autour de l’utilisation des avoirs russes gelés.

– Les scénarios possibles pour l’Europe dans les prochaines années : recomposition politique, nouvelles alliances, risques de fragmentation.

– Les pistes de réflexion économiques évoquées par Sergueï Kolessnikow : Smith, Marx, Keynes, Schumpeter… quel modèle pour reconstruire la croissance ?

 

Un entretien dense et structuré qui mêle analyse économique, enjeux géopolitiques et prospective, pour mieux comprendre les forces à l’œuvre dans le monde.

 

A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Magie de Noël… Le fisc s’invite à la fête".  

Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.

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