Passé Présent
Passé-Présent n°240 : Viollet-le-Duc, le génie de la restauration
Philippe Conrad retrace le parcours artistique de Viollet-le-Duc
Jadis critiqué comme pasticheur, désormais réhabilité, Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879) aura finalement sauvegardé un héritage patrimonial considérable puisqu'il intervint dans 249 de nos monuments. Philippe Conrad évoque la vie de ce dessinateur exceptionnel, auteur d'un dictionnaire raisonné d'architecture en 10 volumes, pionnier de la restauration d'édifices et régénérateur des arts décoratifs.Philippe Conrad reçoit Annick Le Scoëzec Masson, biographe de Fédérico Garcia Lorca (1898-1936)
(Pardès - collection Qui suis-je ? - 128 p. - 12 €). Egalement metteur en scène et décorateur, Lorca est, selon sa biographe, un poète qui écrit du théâtre. Un théâtre d'avant-garde, révolutionnaire, innovant. Or ses mœurs, les conditions de sa mort occultent trop souvent son oeuvre novatrice, bien qu'aujourd'hui une quasi unanimité se dégage pour le désigner comme une figure prépondérante des Lettres espagnoles.Le Nouveau Passé-Présent avec Laurent Schang - Le baron Ungern, entre vérité et légende
Dernier général des armées blanches combattant les bolcheviques, fusillé à 35 ans, le baron Ungern est un personnage exceptionnel qui vécut une vie d'aventures. Héros de la Première Guerre mondiale, il parcourra la Mandchourie, la Chine, et se mariera avec une princesse chinoise. Sa Division Asiatique de Cavalerie sera la dernière armée à se battre contre les troupes communistes. Il rêvait de créer une Asie unifiée qui serait en mesure de lutter contre une Europe qu'il jugeait décadente. Il libéra la Mongolie occupée par les troupes chinoises en 1921 et s'empressa de remettre sur le trône le Koutouktou, l'équivalent mongol du Dalaï-Lama. Cependant, en ce qui concerne la personnalité du baron Ungern, la légende a souvent remplacé la vérité historique. On a affirmé qu'il était un être cruel, un fou paranoïaque et sanglant, on lui a attribué une pensée proche du paganisme. En fait, ce n'était pas le baron Ungern qui était fou et sanglant, mais l'époque dans laquelle il vivait. Le baron apparaît, au contraire, comme un individu d'une rare droiture, dénué d'ambitions personnelles, sincère, modéré dans ses actions, cultivé et beaucoup plus humain qu'il ne semble.
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