Zooms
Zoom - François Martin - Ukraine : comment Poutine va gagner la guerre
La guerre d’Ukraine, et aussi celle de Gaza, et même les soubresauts africains, sont la marque d’un profond "basculement du monde". Mais elles sont aussi le signe de l’accélération d’un processus décolonial, une "libération" du sud par rapport au nord. Aujourd’hui, le nord et le sud s’éloignent, et une grave fracture s’installe progressivement. À cela, de nombreuses causes : moins le passé esclavagiste et colonial que ce que l’on croit, mais bien plus une dérive du nord, qui dit vouloir promouvoir les valeurs de liberté, de démocratie et de paix, mais répand au contraire, de façon perçue comme hypocrite par le sud, la domination, le matérialisme, le pillage et la guerre. Quel est le monde qui se dessine ? Comment, dans ces conditions, la Russie va-t-elle gérer sa victoire, aujourd’hui pratiquement acquise ? Quelles perspectives de sortie de crise pour Gaza ? Comment d’autres pays vont-ils se positionner ? Et quel est le sort qui sera réservé à l’Europe dans ce contexte ? Selon la façon dont il sera géré, ce "temps des fractures" qu'explicite François Martin dans son ouvrage pourrait néanmoins être bénéfique, ou au contraire gravement négatif. Un pays pourrait jouer un rôle majeur dans ce contexte, pour apaiser ou au contraire exacerber les tensions, c’est la France. Quel pourrait, quel devrait être son rôle ?
Zoom - André Perrin : Wokisme : les contorsions du progressisme
Parler du wokisme, c’est s’exposer immanquablement à l’objection selon laquelle on parle de quelque chose qui n’existe pas : "Le wokisme n’existe pas", c’est une "obsession française", selon le journal Le Monde, une "chimère".
Woke et wokisme rejoignent ainsi au rayon des choses inexistantes la théorie du genre, le politiquement correct, l’islamo-gauchisme. En revanche, l’extrême-droite et la "fachosphère" existent bel et bien.
Dans son ouvrage "Paradoxes de la pensée progressiste", le philosophe André Perrin montre que cette sélectivité est le signe parfait des idéologues dont l’une des plus profondes convictions est qu’on peut changer les choses en changeant les mots, et ils s’y emploient en tentant d’imposer aux autres leur novlangue. L'auteur dresse un état des lieux et fait réfléchir savoureusement en pointant les multiples contradictions des idéologues qu’on peut quotidiennement voir et entendre en écoutant la radio publique et en lisant la "bonne presse".
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