Bistro Libertés
La France Libre à Bistro Libertés
Pour cet épisode spécial Liberté d’expression, Eric Morillot a réuni 5 combattants de la liberté :
- Pierre Jovanovic, spécialisé dans scandales de la finance et du monde des puissants, victime d'une descente de police il y a quelques jours ;
- Hervé Moreau, le capitaine de gendarmerie le plus puni de France pour être sorti du silence ;
- Emmanuel Ostian, un grand reporter qui a couvert tous les grands conflits pendant dix ans ;
- Amélie Ismaïli, une journaliste indépendante, spécialiste des arnaques au "fact-checking" comme Conspiracy Watch ;
- Greg Tabibian, de la chaîne YouTube "J’suis pas content" dont l’humour noir, ne vous y trompez pas, sert d’habillage à des analyses beaucoup plus profondes. Il est l’archétype de l’homme libre qui s’est affranchi des barrières idéologiques.
Au programme de cet épisode :
1) Les forces de police au secours des faiblesses de l’esprit ?
A 6h du matin, les forces de police ont fait une descente au Jardin des livres, la maison d’édition de Pierre Jovanovic. Quand les mots manquent, l’intimidation devient la règle. Pierre Jovanovic témoigne.
2) Le devoir de réserve est-il obsolète ?
Pour avoir rompu son devoir de réserve, le capitaine Hervé Moreau va être l’officier de gendarmerie le plus puni de France avec un blâme du ministre des Armées, Florence Parly et 40 jours d’arrêts de rigueur. Pourquoi, ceux qui sont les principaux témoins des dysfonctionnements de la société sont-ils condamnés au silence ?
3) Peut-on sortir de l’autisme de la bien-pensance journalistique ?
Les écoles de journalisme sont des fabriques de relais d’une intelligentsia en rupture avec les aspirations populaires. Que faut-il faire pour rompre avec ce journalisme déconnecté ?
4) Fact-Checking : une vérification ou une altération des faits ?
En ne donnant qu’une vision tronquée sur la réalité des faits qui entourent un sujet, le "fact-checking" participe à désinformer le citoyen, au contraire de l’objectif qu’il prétend se donner. Rechecking est né de cette volonté de proposer un contre-fact-checking. Amélie Ismaïli nous parle de ce combat qu’elle mène au quotidien.
Bistro Libertés - Andréa Kotarac : son grand saut de LFI au RN
L’invité spécial d’Eric Morillot est Andréa Kotarac qui pour certains est un OVNI politique et pour d’autres un militant courageux dont le parcours politique fait sens.
Il est probablement la seule personne à avoir connu de près à la fois Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.
Il est peut-être la meilleure personne pour répondre à cette question : le RN est il de gauche ?
Il est accompagné de Pierre-Jean Chalençon, Eric Tegnér, Greg Tabibian et Charbel Lakisse.
Andréa Kotarac a participé à la fondation du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon en 2008, a été responsable des jeunes pour Mélenchon lors de la campagne présidentielle de 2012 et sera élu au conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes en 2015 à seulement 26 ans.
Fin 2015, il travaille à la fondation de la France insoumise, un mouvement initialement fondé pour rassembler le peuple français face à l’oligarchie. Tenant d’une ligne souverainiste à LFI, la montée des islamo-gauchistes en interne le pousse à partir. Il quitte LFI, rend son mandat et appelle aux européenne de 2019 à voter Jordan Bardella et Marine Le Pen pour résister au rouleau compresseur anti-social de Macron.
Tenant d’une ligne sociale, localiste et environnementale, l’œil affiné sur les relations internationales, on le voit en photo en discussion avec des chefs ou anciens chefs d’Etat, du Niger, de Syrie, de Bosnie, du Liban ou encore de Serbie. Il est le seul porte-parole du RN à ne pas être parlementaire mais il est l’un des plus médiatiques et non des moins influents puisqu’il conseille Marine Le Pen à l’Assemblée nationale.
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