Le samedi politique
Le Samedi Politique avec Florian Philippot - Ukraine : l’UE, colonie américaine pour le sale boulot ?
Les vagues migratoires récemment arrivées sur l’île de Lampedusa ont mis en lumière l’échec de la politique de Giorgia Meloni. Manque de volonté pour certaines ou impossibilité de s’émanciper de l’Union européenne pour d’autres, l’Italie a quoi qu’il en soit démontré son impuissance face au phénomène. La guerre en Ukraine a également permis de mettre en lumière le déni de démocratie régulièrement pratiqué par Bruxelles, qui finance un conflit sans l’accord des contribuables européens. Des contribuables européens de plus en plus fliqués et censurés par les textes successifs à l’image du "Digital Service Act" entré en service le 25 août dernier mais aussi de la loi SREN (Sécuriser et Réguler l’espace numérique) discuté à l’Assemblée nationale et plébiscité par la clique de Macron, qui, dans la droite lignée de la crise politique pendant le Covid-19, a la nostalgie de l’encadrement et du gouvernement par la peur.
Pour le président des Patriotes, Florian Philippot, aucune reprise de souveraineté de peut se faire sans décider de la sortie de l’Union européenne. Un Frexit qui ne pourra toutefois pas se suffire à lui-même.
Le Samedi Politique avec Pierre-Yves Rougeyron - Géopolitique : l’impasse occidentale
Le monde se fissure de plus en plus. Après la guerre en Ukraine, c’est désormais le conflit israélo-palestinien, entre Tel-Aviv et le Hamas, qui jette de l’huile sur le feu des relations internationales. Alors que les BRICS prennent toujours plus d’ampleur et de poids diplomatiques, l’Occident prêche désormais un peu dans le désert, campé sur ses positions obsessionnelles telles les droits de l’homme… le tout en pratiquant assidument les doubles standards.
Dans ce cadre, la mayonnaise ne prend plus et la riposte d’Israël est vivement critiquée par les pays dudit Sud Global dans la mesure où elle fait de nombreuses victimes parmi les civils et particulièrement les enfants. Ursula von der Leyen, littéralement émancipée des cadres européens, s’est quant à elle arrogée le droit de mettre de l’huile sur le feu sans provoquer toutefois de réaction des Etats membres. Et pour cause : tous sont frappés d’apathie.
La France, qui se distinguait naguère par une politique arabe propre et reconnue dans le monde, est désormais discréditée par les renversements permanents d’Emmanuel Macron, tiraillé autant par la crainte de l’embrasement à domicile que par la colère israélienne. Seuls les Etats-Unis, malgré un président au bord de la sénilité, continuent de dicter leur conduite aux pays de l’UE, comme s’ils envoyaient des cerbères muselés sur des cibles.
Pierre-Yves Rougeyron, le président du cercle Aristote, décrypte le dossier israélo-arabe et démontre comment la théorie d’un monde bipolaire avec BRICS et Occident face à face n’est qu’une vision simpliste qui fait fi des relations interétatiques et des mouvements de chacun des acteurs internationaux, à l’image de la récente élection en Argentine de Javier Milei, qui pourrait refaire basculer le pays du côté des Etats-Unis. Une émission complexe, qui combat les raccourcis.
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