Le samedi politique

Le Samedi Politique avec François Asselineau - Ukraine, Otan, Afrique : le déclin de la France ?

Publiée le 04/03/2023

Cette semaine, Emmanuel Macron a misé sur l’Afrique. Après un discours à l’Elysée aux contours plus que flous, le président français s’est envolé mercredi au Gabon avant de poursuivre son voyage vers l’Angola, le Congo et la République Démocratique du Congo. Un épisode censé renouer avec le continent africain qui se solde par des résultats très mitigés voire catastrophiques si l’on en croît le désaveu venu du Maroc pour témoigner des relations exécrables avec Paris.

A l’image de ses premières prestations en Afrique en 2017, Emmanuel Macron reviendra donc sans bénéfice mais avec la démonstration que les pays amis qui étaient naguère amis de la France sont désormais des lieux où le président français est persona non grata.

Sur le reste de la scène internationale, le rayonnement français n’est pas vraiment au beau fixe. En Ukraine, malgré des tentatives fébriles de s’émanciper, Emmanuel Macron suit la ligne dictée par la Commission européenne d’Ursula von der Leyen, elle-même alignée sur la volonté de l’OTAN et de Washington. Les annonces en grande pompe d’envoi d’armes sur les théâtres de guerre ont beau s’enchaîner, la réalité prouve que l’Occident est déjà désarmé et ne peut apporter le soutien attendu par Zelensky et vendu par les va-t-en-guerre, ceux-là mêmes qui excitent également le terrain chinois.

François Asselineau, ancien candidat à la présidentielle et président de l’UPR, l’Union Populaire Républicaine, revient en détail sur l’effondrement de la France sur la scène diplomatique qui semble atteindre les tréfonds avec le candidat de l’oligarchie, Emmanuel Macron, devenu président.

Le Samedi Politique avec Pierre-Yves Rougeyron - Géopolitique : l’impasse occidentale

Publiée le 25/11/2023

Le monde se fissure de plus en plus. Après la guerre en Ukraine, c’est désormais le conflit israélo-palestinien, entre Tel-Aviv et le Hamas, qui jette de l’huile sur le feu des relations internationales. Alors que les BRICS prennent toujours plus d’ampleur et de poids diplomatiques, l’Occident prêche désormais un peu dans le désert, campé sur ses positions obsessionnelles telles les droits de l’homme… le tout en pratiquant assidument les doubles standards.

Dans ce cadre, la mayonnaise ne prend plus et la riposte d’Israël est vivement critiquée par les pays dudit Sud Global dans la mesure où elle fait de nombreuses victimes parmi les civils et particulièrement les enfants. Ursula von der Leyen, littéralement émancipée des cadres européens, s’est quant à elle arrogée le droit de mettre de l’huile sur le feu sans provoquer toutefois de réaction des Etats membres. Et pour cause : tous sont frappés d’apathie.

La France, qui se distinguait naguère par une politique arabe propre et reconnue dans le monde, est désormais discréditée par les renversements permanents d’Emmanuel Macron, tiraillé autant par la crainte de l’embrasement à domicile que par la colère israélienne. Seuls les Etats-Unis, malgré un président au bord de la sénilité, continuent de dicter leur conduite aux pays de l’UE, comme s’ils envoyaient des cerbères muselés sur des cibles.  

Pierre-Yves Rougeyron, le président du cercle Aristote, décrypte le dossier israélo-arabe et démontre comment la théorie d’un monde bipolaire avec BRICS et Occident face à face n’est qu’une vision simpliste qui fait fi des relations interétatiques et des mouvements de chacun des acteurs internationaux, à l’image de la récente élection en Argentine de Javier Milei, qui pourrait refaire basculer le pays du côté des Etats-Unis. Une émission complexe, qui combat les raccourcis.