Le samedi politique
Le Système Macron, un pouvoir contre le peuple ? – Philippe Pascot dans Le Samedi Politique
Depuis 2017 et l’arrivée à l’Elysée d’Emmanuel Macron, la vie des Français s’est dégradée sur tous les plans. Le pouvoir d’achat comme se plaisent à l’appeler les dirigeants politiques n’a eu de cesse de s’effondrer. L’inflation des derniers mois fait même basculer de nombreux Français de la classe moyenne dans une vraie pauvreté, écrasés entre les prix de l’alimentation et de l’énergie. Les services publics, malgré des prélèvements obligatoires record, sont dégradés. L’hôpital explose, l’éducation s’effondre, attaquée par le "wokisme", la pénurie de vocations et un nivellement par le bas confondant.
En parallèle d’une situation exsangue, les Français ont en prime à souffrir du mépris, du cynisme, des mensonges et de la corruption d’une partie de la classe politique en place. Le pouvoir se raidit pour se maintenir. Il utilise tous les moyens en son pouvoir, de la force à la coercition financière, en passant par la surveillance de masse.
Dans "Le Pouvoir du Pire" (Editions Max Milo), Philippe Pascot, ancien maire-adjoint d’Evry en Essonne et figure des Gilets Jaunes, dénonce avec force les pratiques déviantes de l’élite qui nous gouverne et invite au sursaut démocratique.
Le Samedi Politique avec Maître Philippe Prigent - Macron : le pouvoir de l’abus
La Macronie a-t-elle tous les droits ? Depuis 2017 et l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée, la question s’est posée à de multiples reprises. Des Gilets Jaunes en passant par les réformes du travail ou des retraites, de la gestion des manifestations aux interdictions de manifester, le président français n’a jamais hésité à s’émanciper du droit et des lois, en les tordant parfois à l’extrême.
La réforme des retraites a subi un "parcours" législatif inédit, où la majorité présidentielle en minorité au Parlement a littéralement obstrué les débats, tout en accusant le camp d’en face. 47.1, 49.3, tous les articles étaient bons pour avancer au pas de charge et faire passer le texte au tempo d’un calendrier effréné où la parole de l’opposition a largement été muselée. Des abus impossibles sans le concours infaillible du Conseil constitutionnel qui a visiblement décidé de renier sa fonction initiale de garde-fou.
Et si le pouvoir législatif n’a jamais semblé aussi dévoyé et imperméable à la démocratie réelle, la justice fait elle aussi front commun avec l’exécutif. Tandis que les Français sont frappés par des gardes à vue arbitraires et abusives, qu’ils sont réprimandés au moindre crime de lèse-majesté, les affaires du pouvoir bénéficient quant à elles d’une surprenante lenteur sinon bienveillance. Où en sont donc les affaires McKinsey, le scandale de la privatisation des autoroutes, la vente d’Alstom à General Electric contre les intérêts français, les conflits d’intérêts potentiels d’Alexis Kohler et MSC, le cynisme incroyable du Fonds Marianne ? Quel est donc ce pouvoir qui se permet tant d’abus ? Sur quels mécanismes reposent-ils ?
Philippe Prigent, avocat au barreau de Paris, normalien et diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, revient en détail sur des méthodes cavalières et discutables.
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