Les Conversations
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux avec Jean-Marc Berlière - 2ème guerre mondiale : comment la gauche a imposé ses mensonges
C’est en recomposant l’Histoire à coup de mensonges que la gauche a remporté sa plus décisive victoire intellectuelle, sur laquelle s'est imposée son hégémonie politique et morale. C’est particulièrement vrai de la Seconde guerre mondiale, qu’il s’agisse des fondements progressistes de l’antisémitisme nazi (et du nazisme lui-même, honteusement situé "à droite"), ou de la véritable histoire de l’Occupation et de Vichy, sur laquelle la doxa de gauche est une collection de mensonges. Les historiens officiels, même quand ils savent la vérité, se taisent. Il fallut attendre un professeur des universités aguerri, spécialiste reconnu de l’histoire de la police française, Jean-Marc Berlière, pour prendre au sérieux son métier, plonger des années durant dans les archives de la période et, préférant le service de la vérité à celui de sa carrière, écrire un livre aussi charpenté que stupéfiant - au point que, bien qu’il soit d’une sensibilité de gauche, son livre est boycotté par la critique… et par la plupart des libraires. Il serait pourtant capital qu’un certain nombre de Français lisent le résultat de ses recherches - ou qu’ils écoutent pour commencer cette riche et surprenante conversation.
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°72 - Hugues Reiner : La musique française a-t-elle disparu ? (2ème partie)
Suite de notre conversation pleine d’imprévus avec le chef d’orchestre et compositeur Hugues Reiner. Sa personnalité volcanique et sa vitalité hors pair en ont séduit beaucoup, mais il leur reste à découvrir la suite de son parcours, toujours plus inattendu, jusqu’au grand concert qu’il organise le 11 décembre 2025 en l’église Saint Sulpice de Paris (20h45). Au programme, sa "Cantate Charles de Gaulle" puis ce Requiem de Mozart qui reste son monument de prédilection. Venez nombreux !
Mais à travers cette conversation se pose une grave question qui concerne tous les Français. Car, si tout peuple est formé par la conscience de ses intérêts propres, de son histoire, de sa langue, il l’est aussi, bien qu’on y songe trop peu, par sa musique. Langue, images et sons forment son imaginaire et, en retour, peuvent aussi bien le déformer quand images et sons lui sont imposés par d’autres. Nous l’éprouvons à longueur de journée en subissant d’affreuses "musake", comme dit Renaud Camus, dont les ascenseurs, les bars, restaurants, supermarchés, radios et télévisions s’acharnent à nous mettre la bouillie au fond des oreilles, c’est-à-dire de nos cerveaux - parfois concurrencées par les danseries maghrébines que des provocateurs font hurler à dessein. La guerre culturelle se fait, autant que par l’image, par la musique…
Et si les Français redécouvraient la musique française, sa tradition lointaine, sa richesse contemporaine, son immense portée spirituelle et intellectuelle ? Ceux qui ont fait la chrétienté ont su l’immense résonance dans les esprits et les cœurs du chant dit "grégorien", comme l’ont su aussi nos rois musiciens, Louis XIII et son fils Louis XIV dont on a pu dire que le long règne fut une "dictature de Lully". Nos Républiques le surent aussi : la première pourchassa la fois la musique de cour et la musique sacrée, tandis que, dès ses débuts, la IIIème République encouragea la "musique française", extraordinaire foisonnement musical dont Fauré, Ravel et Debussy ne furent que de beaux exemples parmi tant d‘autres, tout cela pour faire pièce à l’omniprésence de la musique allemande qui, après Sedan, sonna aux oreilles françaises comme une provocation. Plus tard, Malraux conçut une véritable "politique de la musique", qu’il confia à l’immense Marcel Landosky, puis Pompidou favorisa de mille façons Pierre Boulez, avant que Jack Lang n'invente la "fête de la musique" pour que toute musique dite classique fut une fois pour toute recouverte par le brouhaha des supposées "musiques du monde". Et maintenant où en sont les Français avec leur musique ?
Connexion
Afin d'utiliser cette fonctionnalité, vous devez vous connecter :